Lors de l'Open de Russie, le président le l'association Micro russe, André Maslov, a préféré lever toutes les ambiguïtés à propos de son nouveau bateau PRISCO, et a demandé à son équipage de couler le bateau.
C'est plein d'enseignements...
Deux équipiers ont d'abord rempli le bateau, il ne faut guère que 10 minutes.


Après ça, les voilà les pieds dans l'eau, mais en relative sécurité.
A l'intérieur, le puits de dérive affleure quand les équipiers sont débarqués mais est légèrement immergé quand ils sont à bord. L'eau à l'intérieur est 5 cm sous le niveau du seuil de descente.

On remarquera un petit défaut de fixation de la mousse. Par contre, très bonne idée, un bloc à l'avant du rouf, ne fait pas partie des exigences de la jauge mais apporte de la stabilité.
Dans le cockpit, on a bien sûr les pieds dans l'eau...

On met les deux équipiers du même côté, juste pour voir jusq'où ça gîte... et la stabilité aux petits angles est manifestement meilleure que celle du bateau vide !
Je propose alors aux équipiers de tester le bateau avec 105 kg de plus, les avis sont manifestement partagés...

Et pourtant il flotte, et avec une belle stabilité, je me balade sur le pont sans trop de soucis, laissons d'abord le temps à l'eau de rentrer dans le puits de dérive jusqu'à stabilisation.

Plus fort, je vais jusqu'à l'étrave, et là, le franc-bord devient limite (mais à ce stade, le volume sous le rouf est partiellement immergé).

Bon, passons, ce n'est pas cette fois-ci que je mouillerai les pieds, mais faut pas non plus forcer la chance
