quelles aides à la navigation utilisez vous?

[Pierre-Jean DELPEUCH]

Un petit sondage pour connaitre les us et coutumes en matière d'aide à la nav dans le monde du micro. C'est l'occasion de vous faire offrir l'équipement dont vous rêvez pour les fêtes

[Fred]

Pour l'instant, j'ai rien, mais je vais acquérir un compas tactique pour tous les plans d'eau et un GPS (simple) pour les prochaines régates en plan d'eau avec courant.
Pour le reste, je ne veux pas faire de trou dans la coque et l'investissement d'un spedo avec une technologie évitant le percage ne se justifie, à mon avis, pas.

[cappuccino]

achète un speedwatch, comme celui que vendait janjan, pas besoin de percé la coque, et c'est pas très cher, juste un peu fragile.
On en utilise un sur le Fun et c vraiment pas mal!! en plus pas besoin de grosse batterie ca tourne sur piles.

[laurent]

Moi comme aide à la naviguation j'utilise :
LE GINO

C'est l'équivalent dans logitiel de navigation
Il calcul tout !...
Le nombre de bières restant à bord .
La distance du bistrot le plus proche .
Le nombre et les mensurations des blondes qui rodent sur la plage
Ect...
Il existe un modèle concurent en Hollande : LE RENAN. (c'est une sous marque, ne te laisse pas pièger !...).

[Phil de Troy]

Mais le matin en partant sur le plan d'eau, le plein de victuailles est bien plus lourd que la batterie qui alimente les instruments. et si c'est toi qui régales, la bestiole coûte vite bien plus cher qu'un TackTick + un GPS + un combiné loch-speedo...

[Jean (Grangibus)]

achète un speedwatch, comme celui que vendait janjan,

répondant à Fred.
Mon copain J.D vend également le sien si ça t'intéresse Fred; jamais posé et encore mopins cher que je vendais le mien (moi j'avais une hélice de rechange en plus, et un petit aileron).
Le GPS couplé à un compas, c'est quand même top quand on arrive à comprendre ce qui se passe, pourquoi t'es à 7 noeuds au près et t'as pas les même caps, et contrairement à ce que pense Denis, le gépéto montre les ados et les refusantes, et les bascules, et la trace au premier tour qui met en évidence une éventuelle rotation du vent. Méfiance quand même : il n'anticipe rien, jamais, sauf couplé à Max Sea mais c'est délicat en micro.
Sur Three Potes, on a installé un Tactick Race Master, très cher mais qui évite les migraines : donne le bon côté de la ligne, fout des claques si tu vires avant d'être repassé par le cap moyen, indique la boisson préférée du président du comité de réclamation, mais comme le gps, ne dispense pas de réfléchir.
On s'est aussi offert un abonnement à Navimail, pour obenir des cartes grib des vents très fines (pas de 0,.1°) sur des zones très restreintes. On verra au Spi Ouest si c'est profitable, si les phénomènes locaux sont bien prévus. J.Y Bernot s'en sert paraît-il, mais lui, il est bon.

[Eugène]

J'ai bien un compas sur Belle Valentine, et avant le départ, nous regardons la direction du vent, le coté favorable de la ligne, mais une fois dans la régate, on suit notre instinct, et ce n'est pas terrible dans les résultats. Lorsque l'on gagne, c'est plus souvent parcequ'on a pris le bon bord, et la bascule de vent est avec nous, bien sur dans les petits airs, et ce n'est pas facile de relancer les 590kgs de BV.

[Denis]

J'ai un compas de cloison mais je ne m'en sert que sur les cotiers car j'ai trop la tête dans mes penons pour regarder autre chose sur les petit parcours type triangle ou banane
Le gentil papa noël vient de m'apporter une VHF. Bien que ce ne soit pas dans la liste, j'ai pû constater (à mes dépends) que ça peut être très utile pour suivre les commentaires ou les instructions du bateau comité, en particulier avant le départ. Pour info, j'ai acheté le modèle Cobra MR HH200 VP EU avec Frenchy (2 VHF pour 120 €, port compris) chez Accastillage online. Ce sont des modèles 2W, mais ça doit être suffisant pour une utilisation proche des cotes et en régate.
J'en ai également profité pour acquérir un GPS (je l'aurai que dans un mois pour mon anniversaire ), l'Explorist 100 (il est à 109 € chez Proship !). Malgré ce qu'en dit Janjan, je me vois mal l'utiliser sur un petit parcours pour suivre les ados et les refusantes, il faudrait pour cela monopoliser un équipier, et je reste dubitatif sur la réactivité de l'engin aux variations iimmédiates de cap. Donc comme Frédo, je reste très intéressé par le micro compas Tacktick qui me semble mieux adapté.
Il est clair qu'un speedo serait un "plus" pour avoir une idée de sa vitesse, voir calculer son VMG, bien qu'encore une fois, je me vois mal faire ça sur un triangle.
Le sondeur serait vraiment sympa dans des endroits comme le golfe du Morbihan où l'on doit souvent caresser la carapace des crabes. Si vous connaissez un modèle simple, pas cher et non traversant...
Enfin, dans mes priorités je mettrai un compas de relèvement (j'ai bien un modèle terrestre, pas très efficace en mer). J'hésite entre un modèle de type axium, et des jumelles avec compas intégré (2 fois plus chères...).

[Denis]

Pour ceux qui ont encore un peu de sous après les fêtes, le speedomètre GPS ! chez Proust Sailing, pour la modique somme de 199 € :

[Eugène]

Le tactick me semble interessant, mais pour pouvoir indiquer les adonnantes ou les refusantes, il faut une girouette il me semble. Comment cela fonctionne-t-il?
Pour ma part, avec le compas, et avant le départ, nous regardons la direction du vent, et en principe, d'après le cap qu'il est possible de faire au prés, on voit si le vent tourne. Dans une refusante, on s'en rend compte, encore qu'il faut savoir si c'est vraiment une refusante ou une molle. Dans une adonnante, si l'on garde le même cap, on ne se rend pas compte que le vent a tourné, sauf sur les penons du foc; Comment donc gérer une molle par rapport à une refusante, ou une ado par rapport à une risée?
Bien sûr, cela est de la belle théorie, mais dans la pratique, c'est surtout les penons du foc, et l'observation des autres bateaux sur le plan d'eau.

[Phil de Troy]

Un complément utile, pour un équipier, un compas de relèvement, et tu fixes tes limites de secteur de louvoyage par rapport au relèvement de la marque de parcours, corrigé en fonction du courant et de l'estimation d'évolution du vent... Dès que ton cap s'écarte par exemple de 50° ou 60° du relèvement, tu vas voir de l'autre côté si ça ne se passe pas mieux.
La girouette et les penons de donnent une information instantanée et fugitive, tu peux abattre de 5 en 5° sans t'en apercevoir, le compas t'informe.

[MisterBed]

Tout ça, c'est bien mais il faut d'abord que chacun fasse son boulot à bord, et bien par dessus le marché :
- le barreur fait marcher le canot' le nez dans les penons de foc et la main sur l'écoute de GV, pataras entre les dents, hâle-bas comme il le peut ...
- le deuxième équipier règle les voiles et gère le foc ou le spi,
- le troisième homme fait le nav avec le compas (à chiffre, à secteurs de couleur, à lettres, n'importe lequel pourvu qu'il y comprenne quelque chose ... ) un compas de relèvement (pour ceux qui oublient régulièrement de virer sur la lay-line ... ), une carte avec la position des bouées, les amers remarquables nécessaires, les lignes de courants, les zones à éviter, les axes de vent dévié par le relief côtier, une règle Cras, des jumelles, une VHF sur la fréquence du Comité (et du bulletin météo à la bonne heure ... ) une montre, un chrono, les fanions et un tableau blanc avec son stylo magique pour noter les caps à suivre aux différentes bouées, le temps de bascule du vent, les caps limites, les lay-lines, les numéros de voiles des voiliers "protest" et "témoins", et c ... Sans oublier les innombrables séances de mise en ordre des drisses et autres écoutes pour les manoeuvres à venir et les va-et-vient dans la glacière ...

C'est que le troisième homme, ce n'est pas seulement un sac de sable ...

[Jean (Grangibus)]

:C'est que le troisième homme, ce n'est pas seulement un sac de sable ...

Et vu que c'est lui qui semble tactiquer et être le navigateur, il a le portable allumé sur les genous, Maxsea en pleine effervescence en train de calculer ses isocrones à partir du bulletin météo qui vient d'arriver par navsat, en intégrant la dérive des continents et l'heure à laquelle la Corona sera à bonne température au club.
Un homme à grosses responsabilités que ce 3^ème homme, sweet homme, parfois un peu lent dans les virements de bords (bascules bien sûr), à qui l'on souhaite une bonne année.
Bonne année aussi au premier et au deuxième, même s'ils méritent moins

[PETIT MIMI]

Bonsoir,

Anfin la réponse!!! Je me posais la question: à quoi peut bien servir un troisiéme équipier sur un Micro? Janjan vient de répondre: A gérer l'aide électronique!!!
Moi, j'ai une autre vision des choses. Je programme le GPS avant la course en entrant les routes possibles (Vent fort/ courant de face, etc...). J'appuie sur le bouton qui va bien pendant la course et comme ça je remplace les 80kg d'un équipier+les 20Kg d'effets personels par 400g de GPS et sa batterie de1,7Kg de 4Ah. Automie 20 heures avec l'éclairage de nuit, pour les 18 Heures d'Arcachon c'est juste, mais ça passe.
Jusqu'à Force 5 en HN , à deux, on termine honorablement.
D'autre part, avoir un équipier c'est déjà pas mal, alors trois, non seulement c'est introuvable et c'est vraiement du luxe.

Bonnes Fêtes et Meilleurs Voeux pour 2006

Régis

[Phil de Troy]

Là, tu rêves un peu. Le GPS te dit où tu es, où se trouve ta bouée (si tu as pu mémoriser sa position, quelle vitesse tu fais sur le fond, quelle route tu suis sur le fond, bref, superbe instrument pour naviguer sur un support immobile : la terre ferme. Nous, on vit sur une surface mouvante, et le GPS ne fait pas le tri... Quand la propulsion la plus efficace est le mouillage, le bête instrument vous dira simplement que vous êtes à l'arrêt. Remarquez, l'info peut être utile.
Par contre, impossible de déterminer quand il redevient possible d'étaler le courant autrement qu'avec des instruments MARINS...
Bien sûr, dans la classe Micro, il y a des marins d'eau douce, mais parfois même l'eau douce est un long fleuve pas trop tranquille, et le GPS n'est pas vraiment à la hauteur.