Plus simple, certes, mais...
La classe se veut internationale, et ses règles s'appliquent aussi aux non-européens, à commencer par les Russes.
C'est ainsi que l'ancienne règle fondamentale disait simplement que
le bateau doit être de construction étanche et solide
formulation que les jaugeurs n'aiment pas, car ces propriétés ne sont pas mesurables.
Par ailleurs, nous savons que les Micros existants peuvent naviguer dans un vent qui dépasse 4 Beaufort, mais il est normal qu'ils ne soient pas du tout à la fête dans un coup de vent.
Et comme la CE a défini des catégories de conception, que la catégorie B est trop ambitieus et la catégorie D trop timide, nous avons opté pour la catégorie C.
Mais comme nous ne pouvons imposer au Monde entier des réglementations européennes, nous avons repris textuellement dans nos règles la définition reprise dans la directive 94/25/E :
02.07.01 a écrit :les bateaux doivent être capables de naviguer sur mer intérieure, le long des côtes, dans les baies, estuaires, dans des conditions de vent de vent de force 6, avec des vagues correspondantes à 2 mètres inclus
Historiquement, ce n'est pas la première fois que nous calquons nos règles sur des règlementations officielles, le poids du mouillage repris dans nos règles avait été imposé à l'époque par la France pour ne pas défavoriser ses bateaux parrapport à des concurrents venus de pays dont la législation est moins sévère. Par contre, nous n'avons pas suivi l'évolution de ces règles.
De même le surbau de la descente à 15 cm est copié sur la réglemntation française, et nous convient parfaitement.
Enfin, les règles de flottabilité Micro sont plus strictes que les anciennes règles de flottabilité françaises (on n'a pas dit insubmersibilité, le concept n'était défini que pour des bateaux de plus de 6 mètres), et par le plus grand des hasards sans doute, la directive CE comprend des dispositions similaires.