And what about a "proto" configuration ? 100 kgs less should help to be faster. You demonstrated that you're as fast as the Diletant, but we would be VERY interested to know how you compare with some top protos like the Arte. If you have the speed of a proto, and the confort of a cruiser, then your micro should be of considerable interest for many of us
Ce n'est plus UN mais deux Dotan qu'on attend au championnat du Monde.
Le deuxième serait en configuration proto. Denis, tu vas déplacer le sujet dans quelle section ?
Je m'en étais inquiété, mais ils semblaient certains de leur coup. Et ça tient sans bastaques !
Le mât est de la même conception que celui de Solo : RIGIDE, avec un poids nettement au-dessus de ce qu'on pourrait attendre d'un carbone, et bien entendu un pataras très puissant.
Et bien que le bateau n'ait jamais réellement inquiété les deux meilleur L'Arte, il n'a pas semblé souffrir d'un mauvais cap au près.
Avantage bien sûr, réglage de base du mât bien plus facile à faire.
Autre avantage, sur les lignes de départ, on peut mieux ralentir le bateau, la grand-voile ne s'appuie pas sur les barres de flèche.
Notez aussi la position tres avancee des cadenes.
La structure du bateau devra etre adaptee si vous voulez y installer un mat "classique".
Il est a noter qu'une fois de plus l'innovation est Letthonne!
Les bateaux les plus recents, innovants se develloppent labas,
Il ne restera plus qu'aux vieux Francais a les "hors jauger"!
Avantage: Un des reglages les plus performant au portants, est la bascule du mat vers l'avant. Avec cette configuration, c'est possible.
Remarquez combien l'etai de ces 5.5 sont laches...
Remarque, ça fait au moins 5 ans ue GM me parle de "quelqu'un qui voudrait produire des Protos en série" en prenant soin d'éviter que je sache de qui il s'agit. Il aurait fallu créer une quatrième division rien que pour ces bateaux... Une division réservée à un constructeur français inconnu qui allait essayer d'inonder le marché, ça ne tenait guère la route. Et c'était une dispersion des flottes, un éclatement qui n'était pas vraiment souhaitable.
Entre-temps, Bruno a dû nous prendre tous pour des gratte-papier poussiéreux qui ergotent sur des virgules plutôt que de se préoccuper des questions essentielles.
A l'étranger, aussi bien les Lettons que Gustavo Diaz et Genek Ginter ont compris qu'il fallait pouvoir satisfaire tous les créneaux du marché avec un maximum d'outillage commun, un seul moule de coque, un moule de pont modulaire...
Un mât carbone de base posé sur le pont permet de concurrencer un alu posé sur la coque, le mât carbone traversant reste possible si la construction du pont est prévue pour ça (monolithique épais dans cette zone)
En faisant le sacrifice de quelques centimètres de rouf, on peut avoir un croiseur convertible, qu'on emploie en (très bon) croiseur pour les régates locales et en proto compétitif au niveau international. Et seuls les équipages de très haut niveau ressentiront le besoin de se faire un proto "exclusivement proto"... Qui s'en plaindra.
Les Lettons ne sont pas obtus, leur outillage pour la réalisation des mâts ne pourra pas être vraiment amorti sans vendre des mâts à d'autres constructeurs, à première vue, il y a deux ou trois bottes de 10 perches à exporter rapidement.
Bien sûr, ce sont aussi des vérités difficiles à encaisser pour les propriétaires de Microsail et même de Go-Neptune, et les tentatives de Koch de rafraîchir des dessins antiques ne sont que de coûteux coups d'épée dans l'eau.
Une remarque quand même... En Lettonie, il y avait une douzaine de Ricochet qui régataient. On introduit le Diletant, les 2/3 des équipages changent de bateau, mais presque tous les Ricochets, rachetés par des équipages moins fortunés, continuent à régater.
On introduit alors les autres divisions, ça rencontre de l'obstruction de la part de l'association nationale, qui ne les accepte que dans les régates Euro-Micro.
Aujourd'hui, on compte un proto, deux Régate, deux Diletant high tech et un MicroS 18 standard, 15 Diletant normaux, un nouveau modèle "Diletant Cruiser", les anciens modèles de croiseurs Pepija et Pinokio et encore 8 Ricochet. Et les chantiers nationaux commencent à exporter. Le tout pour un pays de 4 millions d'habitants...
Faut pas les imiter, mais en tirer certains enseignements