Tout d'abord un grand merci à Robert Humbert (LIBARTE) et à Philippe Benaben (l'ancien propriétaire) qui m'ont donné beaucoup d'informations sur la façon de faire marcher un L'Arte. En particulier Robert qui, bien que concurrent, répondait à toutes mes questions. J'ai failli faire couper un inter à cause de la tramontane. C'est grace à eux que j'ai navigué avec un foc de vent fort à la surface maxi. Inutile de dire que c'est la bonne solution, même quand la GV fait floup floup.
L'équipage
Adrien Defend, l'un de nos meilleurs barreurs français en 420, qui est aussi un habitué du match racing et du plan d'eau. Didier Vernet, heureux skipper d'un Melge 24 et qui régate parfois (2 fois par mois) sur le plan d'eau. Votre serviteur :7 à Lorient en 77 puis 3 ou 4 à Deauville en 78. Ensuite je me suis mis à la planche à voile. Bref, je tenais la barre et... faisait ce que l'on me disait. Procédure de départ, options, moment de virer et, une fois par minute en moyenne, un commentaire sur mes erreurs de barre
L'équipage à été constitué grace à André Pomies président de la SNBT qui a recruté la dream team locale. J'étais sur place depuis juillet pour prendre en main le bateau, trouver un équipage et faire la connaissance du plan d'eau. A ce titre, un grand merci à Gwenael Leclere, Regis Colligon et Alexandre, le sympathique équipage local qui a fait de nombreuses sorties avec moi lorsque j'étais seul à bord.Les concurrents
Concernant la course, les 3 premiers étaient intouchables, ils se partagent les places de 1er. Donc aucun regret au souvenir des gamelles sous spi, des options douteuses ou d'un départ foirré. Les Polonais, 3ièmes, font des manoeuvres parfaites, vont vite, prennent des bons départs, etc... Les russes, 2ième, après un début laborieux ont été de plus en plus vite tout au long de la semaine. Ils étaient les plus vites à la fin. Marcel Krauth nous à battus à chaque fois que l'on a été bord à bord au près. Nous allions plus vite sous spi mais ca ne suffit pas.
Marlin (5ième, même points que nous mais le parcours cotier départage), régate letton va largement aussi vite que nous au près. Il n'y a que sous spi que la différence de poids se fait sentir, mais s'il est devant, il ne te laisse pas passer
Et Robert Humbert (Libarté), juste derrière et qui a eut son heure de gloire Vendredi. Pluie et petit temps, deux fois 2ième et donc large vainqueur de la journée. Heureusement pour nous qu'il n'y a pas eut de 3ième manche. Mes coéquipiers m'ont demandé si, à Paris, on passait toute l'année à faire du petit temps sous la pluie ?
Sans pouvoir citer tout le monde, Toupideck (Lucas) va largement aussi vite que nous lorsqu'on est bord à bord au près. The Wildboat (Shanta) de même, dommage qu'il ait dématé dans le vent fort. Arte Miss ( RENAN Robert ) va parfois très vite mais me semble manquer de cap ? Steri-Flux (Heidmann) fait un excellent près dans le clapot, lors de la grande course, il nous remontait très vite et Marlin a du tirer un contre bord pour le couvrir.
Anecdotes et commentaires
Jeudi on est en retard et on fonce sous spi vers la ligne de départ pendant la procédure. On arrive limite avec juste 1mn d'avance, pas le temps de relever le vent ni rien et on part au 1er tiers. Bon départ. Bon premier bord (5ième) puis on envoie le spi. On se dit qu'on a très bien marché au près tout en faisant la procédure de spi : Affale le foc. GV creuse :cunningam, bordure, hale-bas. Mat sur l'avant ? Non, ya trop de vent. Relève la dérive. A ben merde, elle est déjà relevé, on a fait le près avec ca ! Et la je dis : Pas un mot de tout cela, on vient de découvrir un secret. En vrai, on n'a jamais osé recommencer et on a fini la manche 2ième. Il y a du testing à faire
Le L'Arte est un drole d'engin. D'abord, c'est pas vraiment un bateau. A chaque sortie de vent fort, on casse quelque chose. Au portant je n'arrive toujours pas à le barrer. Ca roule, ca zig zag, et ya pas moyen d'aller droit. Pour les empannages, vaux mieux attendre une molle. Ensuite le palan ou la pantoire s'emberlificote dans la barre une fois sur deux et on va au tas. Par contre, une fois en vrac, le couple de redressement est incroyable. On s'en est appercu pour carréner sur la plage avec mouillage plus seau d'eau plus gros cailloux. Il y a bien 30kg en bout de mat !
- n°1 : Le russe loffe
- Il s'appelle Frolof
- n°1 : .... Le russe reloffe
- Il s'appelle Frolof
- n°1 : .... Le russe part au loffe
- Il avait qu'a s'appeler autrement
- n°1 : Il est au tas
- Et si on empannait avant de toucher la rise ?
Bon, ya plein d'autres histoires mais faut savoir s'arrêter.
A bientôt à tous