quelles aides à la navigation utilisez vous?

[PETIT MIMI]

Bonjour,
J'avoue être mal placé pour faire un comparatif des potentialités des instruments de bord, puisque je n'en connais qu'un: le GPS.
Ce que je peux en dire (au risque de me faire traiter de Marin d'eau douce, expression qui pourrait bien faire sourire les Suisses depuis la derrière AMERICA CUP) n'ai pas de la fiction mais mes conclusions aprés plusieurs années d'expérience.
Je le reconnais, cet appareil à des faiblesses:
* La précision de la vitesse, liée au principe de la mesure: la distance parcourue, parfois de quelque dizaine de cm à un mêtre prés pendant une seconde mesuré elle avec le récision d'une horloge Atomique. Résultat, il faut agir sur la constante de temps pour obtenir une indication stable du 1/10 eme de Noeud. J'ai réglé cette constante à 10 secondes. Je vous laisse donc conclure sur la possibilité de mesurer des accélérations.
* Le GPS mesure la Vitesse Fond: Est ce vraiement un problême? Pour moi non, car au Sud de l'Europe les marques qui délimitent le parcours sont solidaires du fond et ne se déplace pas avec le courant (sauf cas exceptionnel où un concurrent les emportent dans leur sillage).
* Le GPS demande un préparation avant la course qui peut demander une bonne heure pour entrer les points et les routes. Je dis bien les routes, car si l'on a pas à bord le dernier modèle avec cartographie couleur intégrée il faut se simuler à l'avance plusieurs parcours possibles: dans le courant, sur les hauts fonds contre le courant etc....
Les points forts.
Le GPS donne l'orientation de la route parcourue en non pas l'orientaion de l'axe du voilier par rapport aux points cardinaux. En clair, il ne dit pas piffométriquement que l'on tire des bords carrés mais avec précision que l'on fait 60° (courant porteur) ou 170°(courant de face) d'un bord sur l'autre.
Le GPS affiche trace du chemin parcourue. Il visualise justement ces bords à 60° au 170°, et si l'on a au préalable correctement positionné les marques on peut visualisé trés facilement le moment où il est bon de virer de bord.
J'en reste là pour aujourd'hui. La liste n'est pas exhaustive, mais il faut bien que j'en laisse encore un peu pour le reste de l'années 2006 , elle commence juste.
En conclusion: avec un GPS, on peut gérer sa route, bien sùr au prix d'une bonne préparation avant le départ, plus difficilement sa vitesse et l'optimisation de ses réglages j'en conviens.
Je n'ai que cet appareil, et si c'étais à refaire c'est celui là que je choisirais (ou équivalent). J'ai un MLR FX 312 XC avec une petite antenne de voiture. Il est fixé dans la cabine, l'écran est visible depuis l'extérieur autant par le barreur que l'équipier.L'écran graphique permet de visualiser les point de trace, les routes, les waypoints et des indications comme CAP, Route, Vitesse, Vitesse d'approche, etc... Pour ce qui est de la cartographie, sur ce type d'appareil, elle est symbolique et à mon avis pas d'un grand d'un grand secours. (Sauf si l'on est vraiement pommé).

Bonne Année 2006 à tous. Même à toi Phil qui ne va pas tarder à me sortir le BROWNING pour tirer à vu sur le pocesseur de GPS que je suis.

Régis

[Phil de Troy]

* Le GPS mesure la Vitesse Fond: Est ce vraiement un problême? Pour moi non, car au Sud de l'Europe les marques qui délimitent le parcours sont solidaires du fond et ne se déplace pas avec le courant (sauf cas exceptionnel où un concurrent les emportent dans leur sillage).

As-tu déjà navigué en Méditerranée ? J'ai moi-même été surpris, par exemple en panne de moteur et de vent devant Canet-en-Roussillon, le courant était largement supérieur à 0,5 noeuds. Courant sensible aussi entre les îles de Lérins. Je vous passe les courants de marée à proximité de Gibraltar ou même en des endroits aussi reculés que les passes de la lagune de Venise.
Le principale différence entre les mers ouvertes et la plus grande partie de la grande Bleue, c'est que d'un côté on est soumis au courant alternatif, de l'autre au courant continu.
Et avoir l'info donne un avantage essentiel. Remarque, pour les courants de Méditerranée, tu commences la séance par 10 minutes à la dérive, et là, miracle, le GPS donne une information marine...

[Jean (Grangibus)]

J'utilise GPS et Compas, pas de loch speedo, mais beaucoup les théories de météo locale (effets de sites et brises) et les prévisions météo les plus fines possibles pour la journée. Comparer constament les cap compas et GPS en intégrant la vitesse fond suffit à tirer les bons bords et déterminer les laylines. J'ai un compas de relèvement que j'utilise à l'approche d'une marque qui n'est pas entrée dans le gépéto (bouée au vent d'une banane au premier tour par exemple, si on n'a pas eu le temps d'y aller ou de la projeter avant (en général, mauvaise manche car on n'est pas dans le coup)), ou pour savoir si on croise devant un adversaire.
Une VHF pour savoir si Mireille a bien mis la Corona au frais au club; pour la procédure de départ, on se fie surtout aux signaux, visuels puis sonores, à la VHF en dernier lieu même si c'est bien pratique pour les rappels individuels (c'est nous tu crois ?).
Pour ceux que je vois rigoler, là bas, j'avais rien de tout ça à l'île aux moines cette année, qu'une carte IGN du Golfe au 1/25000 (pô mal déjà) et mon copain benoît qui est plus alpiniste que navigateur. En plus, le barreur ne peut pas s'occuper de tout ça; juste les pénons et le compas.
Enfin, pour différencier molle de refus : si tu abats ou tu vires dans un refus, il se passe des choses intéressantes. Si tu fais la même chose dans une molle, y se passe rien de bien, mais il est trop tard. A analyser avant la course si possible. Personne n'a vraiment la réponse dans le livre "Tactique et stratégie" de la FFV.

[MisterBed]

Intéressant tout ça. 1er voeux de l'année : comprendre ...

Meilleurs voeux à tous.

[Jean (Grangibus)]

Pas clair ? ça mérite donc des explications : tu prends ta VHF, tu l'allumes sur lecanal 72 (pas sur le 16), et tu dis dedans sans oublier d'appuyer sur la pédale:
-"Mimin Mimi (c'est Mireille) de Janjan "(c'est Grangibus, mais toi tu dis pas Janjan (c'est pour ça qu'y faut se méfier de la VHF)).
Le haut parleur se met à crachouiller 10 secondes après:
-"Oui, Janjan de Mimi ?
-Les Corona sont-y au frais Mimi ?
-Bien sûr; t'as encore *gagné, *chaviré, *soif ... ?
- Ben voui.
-Je vous attends et je prépare l'ordi pour faire les résultats.
-..."
Ensuite, tu peux passer sur le 9, et là, tu tombes parfois sur Nanard, de la capitainerie, et faut parler Cauchois pour comprendre, mais c'est pô indispensable pour la régate.

* selon le temps
Prochaine mise au point sur "Route sur le fond (les bouées sont en principe accrochées au fond), route sur l'eau (le bateau se promène sur un tapis liquide qui lui même se promène sur le fond".

[MisterBed]

GOOD ! Voila une utilisation intelligente des moyens modernes : passer sa commande quotidienne de houblon directement depuis la terrasse de son micro adoré (voir commander un remorqueur de pleine mer avec motopompe pour ramener ce même joujou au port d'attache le plus proche ... )

Alors là, je suis défait. Moi qui penser que des petits malins faisaient une utilisation inconsidérée de cet outils merveilleux de transport d'ondes pour s'enquèrir des nouvelles fraiches de la météo ou prendre des nouvelles des membres du Comité ... alors là, merci de nous donner des témoignages éloquants confirmant l'utilité évidente des ces merveilleux outils de communication. MERCI