Forum Micro

Bonjour,

Hier soir, Yann m'appelle et me dit : Fred, ton bateau est retourné au grand large (Lyon) !!.

J'ai en effet décidé d'en faire le plus souvent possible et donc de le laisser au mouillage (dérive relevé, 40 Kg, ZLM qui redresse 10 Kg en tête de mât dérive basse - dérive relevée : peut-être l'erreur mais pensé afin de ne pas faire de croche patte au bateau).
Nous partons donc dans la nuit pour le redresser. Il est sur le coté droit, flotte bien mais impossible à redresser seul sur la dérive que j'ai pu remettre en position basse (façon de parler quand le bateau est couché). il est sur la tranche et rempli à moitié !
Nous y arriverons avec un bateau à moteur de 20 chevaux en trainant le bateau rempli d'eau sur la tranche jusqu'à la grue du club pour le soulager et le vider.
D'après Yann, mon bateau flotte bien pour un Neptune : J'ai mis deux ballons sauteur (80 l)à l'arrière et un ballon (120 litres) à l'avant en plus des 700 litres de Polystirène. Cette idée m'est venue en me balladant dans mon jardin et en voyant les jeux de mes enfants (pas trouvé plus résistant et moins cher d'après mes recherches dans le domaine).
N'empèche que couché, on ne fait pas grand chose d'un Neptune !
La dérive basse aurait-elle empèchée le chavirage lors du coup de vent de 50 noeuds le lundi soir ? pas sur du tout... Je précise que ma porte était bien fermée et ne s'est pas ouverte (mais pas étanche bien entendu).
A part trouver une solution pour rendre étanche la porte...je ne sais pas comment améliorer mon bateau si je veux le laisser sur le plan d'eau... idée du forum ou retour d'expérience ? à vous lire !!!

voici quelques photos (on en a d'autres !)

Je crois qu'il faut oublier de laisser un Neptune au mouillage sur du long terme, et surtout penser à le sortir dès qu'un coup de vent est annoncé. Je ne pense pas en effet que la dérive basse aurait changé grand chose...
Pour info, l'été je le mettais au mouillage à Locmariaquer coté atlantique (dérive haute pour qu'il puisse échouer à marée basse), mais en cas de coup de vent (beaucoup moins que 50 nds !) , je le rapatriais coté Golf. Il est clair qu'à 50 nds annoncé, je l'aurai sorti.

après c’es ZLM , il est coutumier du fait quand il y a du vent(;-).
Plus sérieusement , dès que je relève la dérive le bateau perd toute sa stabilité. Je le laisse sur remorque mais quand il doit rester à l’eau c’est toujours dérive basse et assurée.

Denis a écrit :Je ne pense pas en effet que la dérive basse aurait changé grand chose..

Pas sur. Dérive basse, c'est toujours mieux.
Avec la dérive basse, le Neptune reste bien dans l'axe du vent. Dérive haute il tourne autour de la bouée comme une girouette. Par fort vent du nord à Lyon, ZLM était au mouillage sans dérive. Il oscillait de 140<degré>. Je pense qu'il est beaucoup plus sensible au chavirage avec la dérive haute.
Cette aventure était aussi arrivée à Joël l'ancien proprio d'Ariès alors qu'il était en vacances.

Je suis d'accord que dérive basse c'est mieux, mais jusqu'à quel point ? Ici, on parle de 50 nds ...

J'étais au Grand Large ce fameux jour de tempête, et j'ai vu un bateau chaviré au SAL, sans me douter qu'il s'agisssait de ZLM. En panne de téléphone, j'ai demandé à Yvan d'appeler Christophe pour le prévenir.
Pour ma part, j'ai laissé Paille en queue au mouillage cet été, mais je ne le referais pas. Il n'a pas chaviré, mais sans antifouling le gel coat n'a pas aimé, et cet hiver je l'ai rentré dans le hangar pour lui refaire une peinture sous la ligne de flottaison.
Je rejoins Fred pour confirmer qu'il vaut mieux laisser la dérive basse, ce qui limite la rotation autour de la ligne de mouillage.

Merci pour vos retours. 55 noeuds ont été relevés... J'espère qu'on n'aura pas ça tous le jours.

Faut que je travaille à étanchéifier la porte mais je ne sais pas trop comment.

Du coup tu as réussi à le vider et à le remettre parfaitement à flot?
On a pas mal de coup de vent à Narbonne , il y a un neptune à l’abandon qui est amarré dérive haute travers au vent que ce soit tramontane ou marin , il ne bouge pas.
Je pense qu’au mouillage à l’effet vent s’ajoute la houle créé en fonction de l’importance du fetch de la zone. je suis aussi tout à fait d’accord avec le fait que la dérive met le bateau dans l’axe du vent et minimise le fait que le bateau ait embarqué de l’eau. Je suppose que tu ne l’avais amarré qu’à l’avant.
j’espère en tout cas que tu n’auras pas eu de dégâts.

Eugène a écrit : Pour ma part, j'ai laissé Paille en queue au mouillage cet été, mais je ne le referais pas. Il n'a pas chaviré, mais sans antifouling le gel coat n'a pas aimé, et cet hiver je l'ai rentré dans le hangar pour lui refaire une peinture sous la ligne de flottaison.

Idem pour nous, je n’ai pas repeins j’ai juste passé un peu de payer à l’eau fin

Bonjour Jérôme,

La seule solution pour le vider a été de le mettre sous les sangles de la grue du club et de le soulager. Je n'aurai pas pu faire sans, car l'eau communiquait entre le cockpit ​ et la cabine... Trop d'eau.
Le mât a peut être pris, je verrai ce week-end. De nuit c'était difficile à dire, je l'ai remis au mouillage. Je poursuis l'expérience mais dérive basse !

bon courage pour la suite.

Voilà l'extrait du relevé météo : seulement 98 km/h

Ça doit être pas loin des 55 noeuds ? C'est pas mal quand même... J'espère que c'est pas très fréquent.
L'orientation du vent fait que le bateau était très exposé.

Le mât est quasi redressé (encore un poil de quête dans le rétreint)