Forum Micro

Bonjour

Utilisateur d'un Neptune depuis un an, je navigue souvent en solo et je trouve le bateau un peu gitard dès que le vent monte.

Avant de refaire une dérive avec plus de lest dedans comme décrit sur ce forum, j'aurais aimé savoir si quelqu'un a testé une solution lest liquide
De mon côté, j'ai pensé coincer 3 jerricans de 20 litres sous le cockpit (ça rentre juste) éventuellement complétés par 2 jerricans complémentaires placés de part et d'autre du puits de dérive (si je trouve un moyen de fixation efficace)

Quelqu'un a-t-il fait l'expérience?
Le résultat est-il connu d'avance vu le faible poids rajouté et pas forcément au bon endroit?
Remplir les jerricans de sable permettant de passer de 60litres d'eau à 100kg d'une part et de 100 litres d'eau à 180kg de sable serait-il interressant?

Merci de vos contributions

Bonjour,

J'ai quelques bidons à remplir de sable (pas d'eau, ils fuient) si le besoin s'en faisait sentir en solo ou en équipage trop léger, mais en fait, je ne les est jamais utilisés. Je n'ai prévu que 30 litres pour 60 kg - à mon bord, c'est le poids d'un équipier lourd.

D'autres, l'ont fait... Si tu te trouve mieux avec sur ton bateau, il n'y a pas d'inconvénient sauf que même si un jerrican d'eau est bien moins destructeur qu'une gueuse de plomb, il est vivement conseillé de les attacher. S'ils allaient se promener lors d'un départ au tas, ils pourraient compromettre le redressement du bateau.

Tant qu'ils restent à leur place, et même s'ils ne font guère descendre le centre de gravité, ce n'est que mieux. Cependant, à mon avis, si ton bateau est trop juste en stabilité aux grands angles et pas vraiment léger, il n'y a pas d'autres bonnes solutions que de lester la dérive ou d'alléger le haut (ce qui revient bien plus cher).

Paul

Bonjour,

Je sais bien que c'est interdit par la classe micro mais le plus efficace (sportif et amusant) serait d'installer un trapèze.

Bon, je sors...

Christophe

Je vote pour le trapèze en solo avec envoie de spi par force 6, sans enrouleur de foc, ni tangon automatique, une dérive sans plomb, 100 kg de sable dans les bidons qui se baladent dans le bateau... appellez moi je viendrai prendre les photos

Je dirais le trapèze pourquoi pas mais pas en solo. (je ne suis pas sur que ça facilite les manoeuvres).

Les bidons remplis de sable ou d'eau je suis plus scpetique, bien sur ça fait plus de lest mais il est pas forcément au meilleur endroit, ça prend de la place autour du puits pas idéal pour de la croisière...

Pourquoi ne pas faire des gueuses en plomb, noyer un boulon dans la résine (filetage vers le haut) et y visser les gueuses pour la croisière. Alourdir la dérive semble aussi une trés bonne piste. (30 Kg dans la dérive + 2 gueuses de 25Kg ça ne prend pas beaucoup de place et je pense que le bateau aura un meilleur comportement.)

On en revient un peu au post précédent. Au lieu de lester le bateau avec des dispositifs plus ou moins adéquats, il me semble que le plus sage est de réduire. Au risque de me répéter, le Neptune en solo avec le foc n°1 et la GV (entière, un ris ou deux ris), c'est que du bonheur.
Je suis également sceptique sur la "sécurité" apportée par des bidons... en cas de dessalage, ça risque de pas aider
Pour la dérive, la jauge permet aujourd'hui d'aller jusqu'à 45 kg. On pourrait se dire que pour la croisière on s'en fout, mais attention quand même aux contraintes sur le puits de dérive. Pas sûr qu'il encaisse beaucoup plus.

Charles Stock, un anglais qui a fait de la croisière côtière pendant 40 ans sur un bateau non-insubmersible de 5.50m affirme, et il n'a je pense pas tort vu sa carrière sur la mer du Nord (pas des plus faciles) que sa meilleure insubmersibilité était "psychologique".
Le seul fait de savoir que son bateau contenait un lest 100 kilos de fonte prêts à l'emmener par le fond en cas de chasse lui suffisait à estimer les conditions météo dans lesquelles ne pas se mettre, et rester ainsi en sécurité.

J'ai trouvé cette vision des choses, disons, différente... et responsabilisante.

Christophe

et le test de stabilité aux grands angles donne quoi 8kg 10kg 12 kg?
faut voir que 3 équipiers au rappel c'est supérieur au couple de redressement du bateau... mais pas a 90°
personnellement je ne sort jamais seul, j'aime partager, et en régate a deux pas souvent de préférence 3
mais on est en eau salée en parcours côtiers

Je sais bien que c'est interdit par la classe micro mais le plus efficace (sportif et amusant) serait d'installer un trapèze.
... ... ...
Charles Stock, un anglais qui a fait de la croisière ... estimer les conditions météo dans lesquelles ne pas se mettre, et rester ainsi en sécurité.

J'ai trouvé cette vision des choses, disons, différente... et responsabilisante.

Christophe

Christophe tes 2 messages successifs m'interpelle.

Résumons: tout dessus, au trapèze, en solo avec un bateau qui coule à la première erreur.!
Tant qu'a faire sans gilet et sur de l'eau à 2 degré comme c'est jours ci.
Ton idée, c'est quoi? Une nouvelle approche pédagogique pour motiver les stagiaires dérivé des techniques d'entrainement commando à balle réelle ou de retrouver l'adrénaline .une dernière fois pour les blasés ultimes?


Paul

En équipage, s'essayer au trapèze pour le fun (hors jauge évidemment) ne doit pas être plus dangereux qu'autre chose...

Quant au manque d'insubmersibilité, c'est juste pour mettre en évidence le besoin élémentaire de prudence, et plutôt renoncer à sortir que de compter sur l'insubmersibilité, et se mettre en danger... pas besoin d'extrapoler.

Le trapèze en équipage pour le fun ce n'est pas plus dangereux qu'autre chose.

L'insubmersibilité ça peut permettre de sauver le bateau, mainteant plutot que de compter sur du polystyrène mieux vaux penser à naviguer porte et capots fermés !

Pour dépasser les limites le meilleur cadre c'est la régate, il y a les camarades et les bateaux sécu au besoin !

Pierre-Jean DELPEUCH a écrit :
Pour dépasser les limites le meilleur cadre c'est la régate, il y a les camarades et les bateaux sécu au besoin !

C'est vrai. En croisière solo je préfère passer pour un pleutre et rester à terre plutôt que compter sur l'insubmersibilité (non homologuée ni vérifiée d'ailleurs) de mon Microsail.

Peu-être m'étais-je fait mal comprendre... désolé.

Christophe