Et ke peus te dire que faire admettre le principe de la navigation avec les capots fermés, ce fut un combat de dix ans. Certains, pour libérer le cockpit, avaient installé toutes les drisses à l'intérieur et ne pouvaient en aucun cas manoeuvrer le bateau avec les capots fermés, j'ai dû aller jusqu'à renvoyer en Pologne le bateau qui était en tête de la Micro Cup 1998 à La Londe.
A l'époque, on avait déjà imposé le seuil de la descente à 15 cm, et les Opus 5500 avaient à peine la moitié. Un des bateaux avait un fin contreplaqué ajouté pour atteindre la limite, et pendant une manche d'une journée venteuse, le contreplaqué a été endommagé, j'ai imposé à cet équipage la fermeture complète, ce que l'équipage a refusé, il est apparu lors de l'instruction qu'il ne pouvaient par exemple plus envoyer ou affaler le spi avec les capots fermés...
L'ultime manche à La Londe a vu plusieurs chavirages, dont trois avec bateau rempli, et tous les trois flottaient le cul en l'air, tenus à flot plus par la bulle d'air emprisonnée que par la mousse.

Un délégué national, farouchement opposé à l'idée de permettre au comité d'imposer la fermeture, faisait partie du trio, autant dire qu'il estresté silencieux à l'AG suivante, où le sujet a été remis à l'agenda.
La mesure n'a été appliquée pour la première fois qu'à Nieuwpoort en 2004 (et je pense qu'elle n'aurait pas été superflue pour la première manche à Warnemünde en 2000 et tous les courses à Leba en 2003), et les concurrents ont salué l'initiative.
Les incidents de 1998 et 1999 nous ont aussi permis de développer les bonnes techniques pour assister un bateau coulé, dans différentes positions, et lors des Micro Cups organisées en mer, l'équipe d'assistance subit une petite heure de cours à ce sujet... On vous soigne !