Phil de Troy a écrit :Bien sûr, ce n'est pas juste en dessous, mais assez près quand même.
Coupe le puits et blinde les haubans, là tu va rompre la sacro-sainte étanchéité de la construction...
Bien d'accord avec toi Phil, mais en ayant un peu moins d'expace pris à l'intérieur par le puit de dérive et en remplaçant celui ci par une barre inox plus ou moins grosse avec une plaque en haut (exactement comme dans le bateau yougo ou dans le kouighn aman), on a un bateau aussi costaud, plus habitable (et éventuellement plus léger).
Ne t'inquiète pas, je n'ai pas affuté les dents de mon égoÏne...
Dans le cas du Neptune, même une ouverture à la scie cloche dans le puits de dérive constituerait une transgression des règles d'étanchéité, puisque l'ouverture du puits de dérive est située dans la zone d'étanchéité absolue...
Donc il faut boucher le trou dans le pont.
La dérive inclinée poserait aussi de sérieux problèmes, si elle coince un peu en descendant, c'es si facile de pousser avec la gaffe à janjan.
Je cherche une façon de définir une bonne hauteur de puits ouvert. Trop haut, le bateau ne se vide pas spontanément par le puits, trop bas il se remplit tout seul...
Phil de Troy a écrit :
Je cherche une façon de définir une bonne hauteur de puits ouvert. Trop haut, le bateau ne se vide pas spontanément par le puits, trop bas il se remplit tout seul...
A confirmer auprès de SEB, mais il me semble qu'a newpoort en 2004 lors du grand bord de portant sous spi dans la brise, benaben avait embarquer pas mal d'eau par le puit de dérive.
J'en ai vu un en 1992 qui a démâté, à force de ballaster invilontairement. Le mât en a eu marre de tirer une tonne et demie, il a continué tout seul...
Au surf, à 6 noeuds (ou 3 m/s), l'eau peut remonter dans le puits... en vertu de la conservation de l'énergie, v²/2 = G.h ou h=v²/2/9,81, donc 46 cm.
A 10 noeuds, 1,25 m, à 16 noeuds (au surf pendant la grande course à Nieuwpoort en 2004), 3,25 m.
Donc à 6 noeuds, l'eau monte, mais il n'y a plus de pression, donc plus de débit à 45 cm... (environ 65 cm du fond du bateau)
En clair, pas vraiment viable si on n'entrave pas la montée de l'eau par tous les moyens possibles. A noter, le principe peut être retourné pour assécher le bateau... le principe du vide-vite. S'il y a une aspiration au niveau du bord de fuite (et avec un diamètre permettant l'évacuation), l'eau ne monte pas.
La dérive est boulonnée par deux axes. Celui qui est à l'avant est assez haut. Celui à l'arrière comporte deux plaques métaliques qui écrasent une plaque en plastique mou transparent qui assurent l'étanchéité. Je suppose que Philippe Benaben n'avait pas ce dispositif à Newpoort. A Meze, quelques semaines avant la micro, j'ai vérifié que par temps de moyen, ya pas de lézard. Par vitesse rapide sous spi, il faut mettre ces plaques d'étanchéité sinon, ca fait de l'eau, lentement mais surement. Mais ca ne fait pas de l'eau entre le puis et la dérive car ils sont très ajustés avec de la moquette.
les plaques dont tu parles, avec le plastique mou, on les avait bien mise en 2004
par là, l'eau suintait légèrement
par contre, on avait mis un sac plastique "grétépé" rapidement en haut du puit, une sorte de chapeau... mais cela n'avait semble t-il pas suffit
à la remontée au près après ce fameux bord de spi, le bateau était constament couché, impossible de le tenir à plat
on a pris un ris
après la manche, quand on a ouvert le capot pour faire un peu de rangement, on a constaté qu'on avait de l'eau un peu au-dessus des couchette et le caisson de la couchette arrière était plein
je n'ai plus en mémoire la quantité de seau de 10L qu'on a retiré, mais il en avait plusieurs
comme quoi, à plus de 15noeuds sous spi, y'a de la pression (et pas que dans la barre)
J'en connais un qui avait gavé par en dessous le puit de dérive de son neptune pour bloquer une voie d'eau, c'était un certain moutonne il y a fort longtemps. Il a fallut beaucoup de volonté pour rentrer la dérive sous la grue ... Mais c'était étanche, sûr.
MisterBed a écrit :(...)Il a fallut beaucoup de volonté pour rentrer la dérive sous la grue ... Mais c'était étanche, sûr.
Une bonne bouteille de whisky sur le pont du bateau, 12 verres et 12 gros copains sur le pont, la grue dépose délicatement le bateau sur la dérive. Pour rentrer, garanti que ça va rentrer. Après, pour descendre et remonter en navigation, c'est c'est bien sûr très différent !
Remarque que le puit de dérive d'un neptune remontera plus difficilement avec la quille que celui d'un microsail par exemple ... Ou alors avec le pont ...