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Non, je ne me rappelle pas. Il naviguait comment, chariot au vent ou largué dans la piaule ?

Il naviguait chariot au vent.

C'est logique , on obtient un vrillage plus important ce qui permet d'ouvrir plus simplement le haut en choquant très peu d'écoute à la tourelle , avec quelques marques sur l'écoute et on retrouve rapidement son réglage initial après la claque
mais chacun à ses réglages ......... donc ce n'est pas une vérité absolue ( le type de gréement , le plan de voilure...etc)

ça ne s'applique pas forcément directement au Neptune, mais les articles sur le réglage du 5O5 sont très intéressants à lire :
http://www.cinquo.org/site/spip.php?aut ... n_articles
Entre autre celui-ci, qui décrit les réglages du gréement et des voiles en fonction de la force du vent :
http://asso.ffv.fr/cinquo/reglali.htm
Pas grand chose sur les réglages du chariot d'écoute, mais comme le mentionne Eugène, ils jouent beaucoup avec le hale-bas (et la quête du mat).

IL me semblait aussi que Jean régulait simultanément l'écoute de GV et de FOC (de quelques cm) ?

Après tous ces réglages c'est bien beau, mais les mettre en pratique dans le feu de l'action (en régate) c'est de suite plus compliqué, si on regarde les photos du dernier mondial, les bateaux qui sont devant ont tous une pantoire et quasiment aucun (à part les croiseurs) de pataras...

Pierre-Jean DELPEUCH a écrit :IL me semblait aussi que Jean régulait simultanément l'écoute de GV et de FOC (de quelques cm) ?

Après tous ces réglages c'est bien beau, mais les mettre en pratique dans le feu de l'action (en régate) c'est de suite plus compliqué, si on regarde les photos du dernier mondial, les bateaux qui sont devant ont tous une pantoire et quasiment aucun (à part les croiseurs) de pataras...

Ce n'est pas si compliqué ...... le barreur se doit de gérer ça , c'est son rôle car en fait il a 2 safrans , un dans l'eau , l'autre dans l'air , après c'est une question d'organisation et de définition de chaque fonction pour les 2 autres .

Pierre-Jean DELPEUCH a écrit :IL me semblait aussi que Jean régulait simultanément l'écoute de GV et de FOC (de quelques cm)

A mon avis, il ne faut jamais choquer le foc sauf à la limite du chavirage, ce qui peut arriver si on se prend une rafale adonnante et qu'on n'a pas en le temps de lofer à la barre.
Sans pataras et avec le chariot au vent, on régule avec l'écoute de GV.

Au près (uniquement) je préfère maintenir la bôme le plus bas possible pour aplatir la GV ( elle ne peut plus vriller) , via le hale bas et réguler avec l’écoute de GV .
Pour le foc par contre c’est l’inverse on régule à l'écoute pour le vriller en haut qu’il déverse même si il devient très creux en bas. Le cap n’est pas super mais en pipant guindant légèrement faseillant ça passe très bien.
C’est sportif car ça régule avec la barre et les écoutes à outrance mais ça paye. ( NB pas de ris dans la GV et un seul équipier )
Conclusion : Une petite action un peu partout au bon moment est plus efficace qu’une grande sur un seul élément.

Pour nous, le foc est bordé max dès 8 nds ( relâché de 3-4 cm avec moins de vent).
La bordure de GV bien tendue jusqu'a 8 nds puis prise au max, le hale-bas sous tension puis à partir de 8-10nds presque blindé. Nous régulons juste à la GV un peu comme en skiff afin de garder le bateau à plat, c'est peut-être un peu fatigant pour ma GV-tactoche mais sur un bateau de 5.5m on se rapproche plus de la voile légère que de la croisière de grand-père.
Donc régule à la barre pas au foc (les 2 ne sont pas compatibles) ainsi qu'a la gv qu'en ça rentre un peu plus fort pour garder la bateau à plat.

Je suis d'accord pour régulé l'écoute de GV , l'effet GV/JIB ont des effets contraires , l'une fait lofé ,l'autre fait abattre ..... dans une risée adonnante , le lof à fond est meilleur , on dévente les bords d'attaque et on prend l'apéro !!!

Attention, je parlais dans la piaule là ou ça devient chaud.
Si non par 8nd de vent ( un temps de demoiselle quoi...) ok avec toi fabien.
Allez chaque condition à ses propres réglages. Chaque coureur ses petites habitudes qui le met en confiance.
Mais pour moi comme je suis un peu têtu je n'écoute que se que me barre me donne comme info et lui redonne ce quelle veux bien entendre.

Voila donc de toute façon si t'es pas d'accord on réglera cela sur l'eau et en temps réel si tu veux....

a+ et bonne été
Bravo pour Berlin les gars

L me semblait aussi que Jean régulait simultanément l'écoute de GV et de FOC (de quelques cm) ?

Je te confirme que sur le Grangibus de mon oncle Janjan, on choquait aussi un peu de foc.
Les écoutes de foc étaient mouflées. Mais on naviguait sur une vraie mer avec des vraies vagues et il fallait pouvoir relancer le bateau.

Neutronix a écrit : Je te confirme que sur le Grangibus de mon oncle Janjan.

le monde (de la voile) est petit

Voilà des photos pour illustrer mon propos :
Petit temps, la chute est bien tendue


Gros temps, la chute est ouverte. Sur cette photo, j'ai choqué la voile avec le chariot dans l'axe. Je ne peux pas border plus sans augmenter la gite, mais en montant le chariot au vent, je pourrai faire un meilleur cap sans brider la chute (et permettre ainsi d'évacuer la surpuissance de la voile).


Autre exemple, baston à Plobscheim. Le pataras est bridé et le haut de la chute est bien plat/ouvert.

Pour info un petit document de synthèse sur le réglage écrit par la ligue bretagne.
Sa concerne les deriveurs en doubles mais peut se dupliquer à nos type de bateaux.

http://www.voile-bretagne.com/form_docu ... 285b66.pdf