Il est vrai que lorsque je parle de sécurité, je n'ai en tête que la navigation en plan d'eau extérieur. Pour les plans d'eau intérieurs, à part les très grands lacs (Hourtin et autres) on aborde différemment ce point là.A mon avis la securite des micro a beaucoups perdue de son eloignement des plans d'eau sales.
Je ne rappellerai plus que je navigue en plan d'eau ouvert ou presque (LR, Hourtin, Biscarosse, Biarritz et Bassin d'Arcachon) et que j'utilise mon Microsail comme voilier école chaque année. Mes contraintes de sécurité sont donc très élevées. J'ai déjà chaviré à plusieurs reprises avec mes différents Microsail et pratiqué le redressement made in dériveur. J'ai installé une pompe à bras Plastimo (environ 400 grammes) en plastique dans le bateau et elle a déjà servie plusieurs fois. J'ai largement moussé l'intérieur. De plus, j'ajoute en période d'école de voile des boubins remplies d'air sous les passavants tout le long du pont (diamètre 35 cm, à la façon Zodiac), dans ce cas il est encore possible de naviguer avec un trou dans la coque, au moins tenir debout, réparer et vider le bateau. Evidemment, pour dormir sur les couchettes, ces réserves sont de trop ...
Et j'ajoute qu'après avoir fais un tonneau complet avec mon Half-tonner, le micro reste un voilier comparable à un gros dériveur dans la plupart des conditions, y compris en cas de chavirage. Bien sûr, ceux qui ont négligé l'aspect insubmersibilité (quantité d'air ou de mousse, répartition et fixations) ne seront pas d'accord ...
Je ne souhaite à personnes de se retrouver à nager autour de son bateau chaviré ou coulé à attendre des secours. Comme d'autres, je connais ça et ça devient vraiment vite pas marrant.
Bon vent à tous.