Jean Francois Boitard a écrit :- Vu un safran méga profond (1m10 au moins
, est ce un l'Arté ? Qu'en pense tout le monde ?
Le tirant d'eau, c'est le tirant d'eau. Avec dérive et safran en position basse bien entendu. Le problème est le contrôle, et les safrans se remplacent bien entendu plus facilement que les dérives. Or le safran entre LARGEMENT dans la force anti-dérive. Avec un allongement plus grand que les dérives, ils ont MOINS de trainée induite.
Pour la Micro Cup 2006, nous utiliserons probablement l'outil de jauge ultime : une lame de scie à 1,10 m, qui mettra automatiquement les bateaux à la jauge.
Ma remarque à propos des doubles dérives vaut aussi pour les doubles safrans, le système ne doit pas être un artifice pour augmenter discrètement le tirant d'eau.
Jean Francois Boitard a écrit :- Plan d'eau intérieur, les entrée d'eaux fines et les carènes étroites, ca marche et ca se voit. Bon, les 3 mecs sont au rappel à donf dès 12 noeuds, mais ca semble le bon choix avec la tendance plan d'eau.
Tu verras ça sur les photos de la première journée, jamais moins de 6 m/s (= 12 noeuds), parfois jusqu'à 8,5 m/s, un petit force 5 (joli show des Russes d'ELENA RUS-174). La viande au rappel dans ces conditions, quoi de plus normal.
Jean Francois Boitard a écrit :- Les lignes de départ ont l'air bien grandes, mais ce sont quand même les bon barreurs (77 et autres) qui s'y placent le mieux.
Les lignes de départ avaient une longueur à peine supérieure à la longueur totale des bateaux. 33x 6m, balcon avant et safran compris, ça fait deux bons terrains de foot ! Et au moins 20 berreurs sur les 33 se plaçaient bien. Avec un Race officer un peu timide, certains départs ont été chauds, chauds, chauds...
Jean Francois Boitard a écrit :- Pas le moindre FR sur l'eau, une première si j'ai bien compris
(...)
- Tout le monde vient à l'étang de Thau ? (les gens d'ici, les gens de l'est ?).
Un première que tout le monde déplore. En Lettonie, le revenu minimum est de 300 EUR par mois. Et eux sont capables de déplacer 25% de leurs Micros pour un Championnat du Monde en Belgique. Les Russes venaient de Moscou (1000 km), Smolensk (>4000 km) et Ekaterinburg (>5000 km), et ils n'ont pas non plus des budgets extraordinaires. Faut pas vous étonner si la participation étrangère à la Micro Cup 2006 est loin en dessous des espérances.
Jean Francois Boitard a écrit :- Suite aux explications de Phil de Troy, j'ai cru comprendre que nos amis de l'est voients les meilleurs bareurs de dériveurs s'amuser en micro un certain nombre d'années de suite, contrairement à mon époque ou les jokeys célèbres venaient une année puis retournaient à leur Figaro ou Transat préférée. Bref, l'amateur de base va se prendre une tôle et n'a plus la moindre chance de faire podium à la micro-cup.
Même des Français de la filière Micro ont été champions du Monde, et pas seulement en France, contre les mêmes vedettes venues de l'est (Krauth, Grivel, Benaben)... Bien entendu, le gars qui débarque avec un First 18 et des voiles de 1981 risque le hors temps limite à toutes les manches.
Jean Francois Boitard a écrit :- WILLA HOPFER-SONCAS est il à vendre ? (Question sérieuse....)
Réponse sérieuse. Si le prix me convient, le jour où il est à vendre, je l'achète avant que tu sois informé. Pour info, il reste UN l'Arte à vendre sur le marché de l'occase (AUT-45 EXCALIBUR, passé pas loin de la plus haute marche du podium en 2002)
Il y a aussi beaucoup de Hot Boat. Pas foncièrement moins rapides, souvent desservis par des équipages de moins bon niveau (GER-54, AUT-42, ITA-4, AUT-41), et surtout une petite perle, Micro³, un proto belge de 1992 qui sort rarement, son propriétaire ne court que dans une dizaine de classes, du Vaurien au Formule 18 et au half-tonner, et il y a toujours des conflits de calendrier. Ou alors, le super croiseur letton, Solo, à 14.000 EUR ?
Voir les annonces sur
http://www.microclass.org/2ndhand.html