Réglages
Modérateur : jerodada
Réglages
Bonjour,La fin de l'hibernation arrive... une question me turlupine: comment font-ils, nos ex pères, pour régler leurs canotes au près, dans la piaule? Janjan dit remonter le chariot à donf, et vriller sa GV (ça tient du fil du rasoir!!!)...d'autres restent au classique débord de GV, avec une chute plus ou moins blindée....et le solent???
Des avis SVP: chariot de GV, tension de chutes, pataras, tensions de haubans, de hale-bas, règlage de quète...enfin de quoi vous revigorer les neurones en ce quasi début de saison (quoique, -5° ce matin à Le Hav'! je vais retourner sous la couette)
Des avis SVP: chariot de GV, tension de chutes, pataras, tensions de haubans, de hale-bas, règlage de quète...enfin de quoi vous revigorer les neurones en ce quasi début de saison (quoique, -5° ce matin à Le Hav'! je vais retourner sous la couette)
- Michel
- Messages : 331
- Inscription : 01 févr. 2005 0:04
- Prénom : Michel
- Localisation : Chalons en champagne et Brest
Vous me direz ce que vous en pensez mais en micro c’est comme ça que je fais dans la brise.
Quand il y a de l’air, à partir de vingt nœuds le cuningham est repris à fond, le hale bas de bôme réglé juste pour maintenir la GV quand on choque, la bordure de GV à fond également et le pataras moyennement repris et de plus en plus , plus ça monte en force.
Le chariot de GV est maintenu au milieu et si le vent est assez stable il suffit, pour vider la voile dans les risées, de choquer, sinon il faut utiliser l’écoute de GV, pour choquer en grand. L’objectif principal étant, pour ne pas abîmer la GV de ne pas la laisser faseyer, et d’éviter si possible de prendre un ris ce qui déforme également la voile. (Je parle pour des voiles de régate en tissu apprêtée ou cassant).
Si on n'arrive plus à gonfler la GV au près ou si dans les risées on ne peut pas contrôler la gîte en choquant, on peut reprendre le réglage du foc, en reculant le point de tire ou en choquant le foc légèrement pour le faire vriller.
Quand il y a de l’air, à partir de vingt nœuds le cuningham est repris à fond, le hale bas de bôme réglé juste pour maintenir la GV quand on choque, la bordure de GV à fond également et le pataras moyennement repris et de plus en plus , plus ça monte en force.
Le chariot de GV est maintenu au milieu et si le vent est assez stable il suffit, pour vider la voile dans les risées, de choquer, sinon il faut utiliser l’écoute de GV, pour choquer en grand. L’objectif principal étant, pour ne pas abîmer la GV de ne pas la laisser faseyer, et d’éviter si possible de prendre un ris ce qui déforme également la voile. (Je parle pour des voiles de régate en tissu apprêtée ou cassant).
Si on n'arrive plus à gonfler la GV au près ou si dans les risées on ne peut pas contrôler la gîte en choquant, on peut reprendre le réglage du foc, en reculant le point de tire ou en choquant le foc légèrement pour le faire vriller.
Faux: c'est pour les basiques qui risquent de se retrouver vautrés vent de travers; pour continuer à régater, donc essayer de gagner au vent sans perdre de vitesse, faut choquer un chouilla de génois si coup de gite dans la risée, le bateau lofe tout seul sans coup de barre ni frein, et dès que la gîte redevient correcte, on reborde: bilan, 5° de gagnés au vent sans perte de vitesse.Michel a écrit :. pour vider la voile dans les risées, de choquer, sinon il faut utiliser l’écoute de GV, pour choquer en grand
Le chariot au vent a ses limites (20N environ) et c'est adapté aux voiles Star de Pierre Alex, en Neptune comme en 747. Dès qu'on sent que la GV devient un frein plus qu'une aide à loffer, faut redescendre le chariot cm par cm vers l'axe. Jamais eu besoin de descendre plus que l'axe en équipage. Tout seul oui, car manque de poids pour conserver le bateau à plat. Mais tu as raison Daniel, c'est de l'équilibrisme le près vu comme ça. ça va-t-y d'ailleurs Daniel? ça fait un bout qu'on s'est pas vus...
- Fred
- Site Admin
- Messages : 2350
- Inscription : 24 déc. 2003 12:00
- Bateau : Neptune 550
- Club : CNVV
- Localisation : CNVV - LYON - Grand Large
- Contact :
Chacun sa méthode
Par vent fort, je bride le cunnigham pour avancer le creux et aplatir, je bride la bordure, je garde le chariot au milieu, voir légèrement descendu, je bride le hale bas pour aider au cintre du mat, je reprends, au fur et à mesure de l'augmentation du vent, le pataras.
Pour le foc, je ne choque pas car après les équipiers ne peuvent pas reborder à plat tout en restant au rappel; je préfère lacher du barber de foc et écarter les points d'écoute...
Par vent fort, je bride le cunnigham pour avancer le creux et aplatir, je bride la bordure, je garde le chariot au milieu, voir légèrement descendu, je bride le hale bas pour aider au cintre du mat, je reprends, au fur et à mesure de l'augmentation du vent, le pataras.
Pour le foc, je ne choque pas car après les équipiers ne peuvent pas reborder à plat tout en restant au rappel; je préfère lacher du barber de foc et écarter les points d'écoute...
Mon club: le CNVV
A priori, plus il y a de vent, plus le mât cintre si l'on garde l'écoute de GV bordée, et le creux du guindant s'applatit tout seul; pas besoin de patara donc. (Le mien a cassé le mercredi dans la brafouille à Nieuwpoort et on s'est apperçu que le mât cintrait tout seul sans lui; il fouettait juste un peu plus au passage des vagues, ce qui n'est pas forcément défavorable...)Le cunningham descend également tout seul, la cote P du mât étant plus courte à cause du cintre. ça ne marche pas avec des voiles en dacron, qui se déforment et qu'il faut effectivement aplatir en étarquant.Fred a écrit :Chacun sa méthode
Par vent fort, je bride le cunnigham pour avancer le creux et aplatir, je bride la bordure,
L'ecoute de foc est mouflée comme sur les Melges, et renvoyée au vent sur poulie winch (sous le vent à la place du winch), avec possibilité de la mettre au taquet (un 150 inversé) au vent. J.D l'a toujours à la main, la choque et la reprend sans peine, et préfère la tenir quand il sort entièrement au rappel, je vois pas pourquoi...Freddy Frédo a écrit :Pour le foc, je ne choque pas car après les équipiers ne peuvent pas reborder à plat tout en restant au rappel
- Michel
- Messages : 331
- Inscription : 01 févr. 2005 0:04
- Prénom : Michel
- Localisation : Chalons en champagne et Brest
En réponse à Jean
Pour la GV l’objectif n’est pas de réduire le creux du guindant mais d’éviter qu’il ne recule, le cunningham (sans tirer comme une mule) permet de maintenir le creux sur l’avant et d’éviter les plis liés à la réduction du P.
Le pataras permet de vider le trop plein de pression du haut de la voile pour faire descendre le centre de gravité et ainsi participer à la maîtrise de la gîte. Comme pour tout, il ne faut surtout pas étarquer le pataras comme un mulet, au risque de déformer la voile et pourquoi pas (si, si c’est possible) de réduire la longueur du bateau de quelques cm et de le bananer (mieux dans le clapot, je plaisante !) ou de casser l’étai, avec les conséquences qui vont avec si le mat est sur le pont (exemple le Fun).
Par contre pour le foc, effectivement, pas de problème majeur avec des poulies winch en reprenant dans les molles ou en demandant au barreur de lofer un brin pour faciliter le travail de l'équipier au foc.
Le pataras permet de vider le trop plein de pression du haut de la voile pour faire descendre le centre de gravité et ainsi participer à la maîtrise de la gîte. Comme pour tout, il ne faut surtout pas étarquer le pataras comme un mulet, au risque de déformer la voile et pourquoi pas (si, si c’est possible) de réduire la longueur du bateau de quelques cm et de le bananer (mieux dans le clapot, je plaisante !) ou de casser l’étai, avec les conséquences qui vont avec si le mat est sur le pont (exemple le Fun).
Par contre pour le foc, effectivement, pas de problème majeur avec des poulies winch en reprenant dans les molles ou en demandant au barreur de lofer un brin pour faciliter le travail de l'équipier au foc.
- Fred
- Site Admin
- Messages : 2350
- Inscription : 24 déc. 2003 12:00
- Bateau : Neptune 550
- Club : CNVV
- Localisation : CNVV - LYON - Grand Large
- Contact :
je trouve que choquer du foc fait qu'il creuse dans le bas et augmente la gite tout en limitant les possibilités de caper. Par conséquent je le maintien bridé dans le gros temps
Mon club: le CNVV
- Michel
- Messages : 331
- Inscription : 01 févr. 2005 0:04
- Prénom : Michel
- Localisation : Chalons en champagne et Brest
Plus on va vite moins on gîte.
Tout dépend, je pense, de l’état de la mer, car choquer le foc permet de gagner en puissance, ce qui est important dans le clapot pour conserver de la vitesse, et ensuite regagner en cap.
Par contre, sur mer plate pas de problème pour brider le foc.
Autre point, pour le barreur le foc est un repère indispensable qui détermine la position par rapport au vent avec les penons. Si on bouge sans arrêt l’écoute de foc le barreur perd ses repères.
Par contre, sur mer plate pas de problème pour brider le foc.
Autre point, pour le barreur le foc est un repère indispensable qui détermine la position par rapport au vent avec les penons. Si on bouge sans arrêt l’écoute de foc le barreur perd ses repères.
- Fred
- Site Admin
- Messages : 2350
- Inscription : 24 déc. 2003 12:00
- Bateau : Neptune 550
- Club : CNVV
- Localisation : CNVV - LYON - Grand Large
- Contact :
Michel a écrit
Et
Exemple de réglage de l'ouverture de la chute de la GV par vent fort :
très judicieuse remarqueSi on bouge sans arrêt l’écoute de foc le barreur perd ses repères.
Et
avec des écarteurs de point d'écoute réglables, on peux obtenir quasiment le même effet par l'ouverture de l'angle d'incidence et ce sans augmenter le creuxchoquer le foc permet de gagner en puissance,
Exemple de réglage de l'ouverture de la chute de la GV par vent fort :
Mon club: le CNVV
Vu sous cet angle, je sais pourquoi je cape plus et vais plus vite que toi dans la brise.
Mais t'es beau quand même.
Travailles ton vrillage : 20% de plus de bon vent adonnant en haut du mât..., au dessus du foc, qui plus est.
Mais t'es beau quand même.
Travailles ton vrillage : 20% de plus de bon vent adonnant en haut du mât..., au dessus du foc, qui plus est.
Je me demande bien comment font les champions en 4.7 alors (voir cahiers des régates traitant des derniers J.O, entre autres.Michel a écrit Citation:
Si on bouge sans arrêt l’écoute de foc le barreur perd ses repères.
très judicieuse remarque
- Michel
- Messages : 331
- Inscription : 01 févr. 2005 0:04
- Prénom : Michel
- Localisation : Chalons en champagne et Brest
Tout d'abord bravo pour la jolie photo comme on aimerait en voir plus souvent!
Pour le réglage de foc, il s'agit effectivement d'une bonne solution mais qui garde la chute assez fermée et donc donne peu de souplesse (peut-être plus à réserver aux mers assez peu formées). Un vrillage plus important permet dans du clapot serré (par exemple en rade de Brest) de repartir plus facilement si le bateau est ralenti. Mais pour moi il y a des réglages qui peuvent varier beaucoup selon la manière du barreur pour attaquer les vagues.
Pour le réglage de foc, il s'agit effectivement d'une bonne solution mais qui garde la chute assez fermée et donc donne peu de souplesse (peut-être plus à réserver aux mers assez peu formées). Un vrillage plus important permet dans du clapot serré (par exemple en rade de Brest) de repartir plus facilement si le bateau est ralenti. Mais pour moi il y a des réglages qui peuvent varier beaucoup selon la manière du barreur pour attaquer les vagues.
- Michel
- Messages : 331
- Inscription : 01 févr. 2005 0:04
- Prénom : Michel
- Localisation : Chalons en champagne et Brest
Jean, ne crois tu pas que le 4.7 soit bien plus léger qu'un micro et réagisse plus vite aux réglages et surtout demande moins de puissance?
En exagérant un dériveur comme le 4.7 n'a pas la même inertie qu'un sélection et donc demande une adaptation des réglages.
Mais n'imagine tout de même pas que je compare un neptune à un sélection, mais je pense tout de même qu'un micro demande dans la brise bien plus de puissance qu'un dériveur léger.
En exagérant un dériveur comme le 4.7 n'a pas la même inertie qu'un sélection et donc demande une adaptation des réglages.
Mais n'imagine tout de même pas que je compare un neptune à un sélection, mais je pense tout de même qu'un micro demande dans la brise bien plus de puissance qu'un dériveur léger.
- Michel
- Messages : 331
- Inscription : 01 févr. 2005 0:04
- Prénom : Michel
- Localisation : Chalons en champagne et Brest
C'est sûr Laurent, que le palmarès de Jean ne se discute pas et c'est tout le côté sympa de la classe micro que de pouvoir échanger des idées avec les meilleurs. C'est une ambiance qu'on retrouve en caravelle avec des Sébastien Josse ou des Le Cleach' qui donnent des conseils et discutent des réglages et techniques de chacun pour faire monter le niveau moyen de la série. C'est bien moins sympa dans d'autres série et des forums au top comme celui-ci apporte beaucoup !