Lignes de vie
Lignes de vie
Bonjour
Nous voudrions installer une ligne de vie sur notre Go 5.50 ainsi qu'une balancine (je sais que ça fait croiseur!!!). Mais, je ne sais pas trop comment m'y prendre, c'est pourquoi je viens à la pêche aux infos concernant la meilleure façon d'installer ces 2 éléments sur le bateau. Merci d'avance.
Nous voudrions installer une ligne de vie sur notre Go 5.50 ainsi qu'une balancine (je sais que ça fait croiseur!!!). Mais, je ne sais pas trop comment m'y prendre, c'est pourquoi je viens à la pêche aux infos concernant la meilleure façon d'installer ces 2 éléments sur le bateau. Merci d'avance.
- Phil de Troy
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- Bateau : Micro Proto Shanta
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Pour la balancine, faut pas avoir honte, moi-même j'en utilisais une sur un Gib'Sea Plus en régate...
Ultra-simple, un fin bout de spectra (2 mm) fixé en tête de mât en bout de potence s'il y en a une, les 5o derniers centimètres en bas remplacés par une boucle de cordage très souple passal par un pontet en bout de bome, quand tu veux soulever la bome, trois ou quatre tours autour du bout de bome (pas oublier de relâcher d'abord le hale-bas)
Ligne de vie... Plus délicat. En général on met une bonne sangle entre les taquets d'amarrage avant et arrière, juste pas trop tendue, sinon en cas de chute à l'eau on atteint trop vite la charge de rupture. En outre, j'ai l'habitude de monter un solide point fixe au fond du cockpit, qu'on peut atteindre avec sa sangle avant de sortir de la cabine. En haute mer, nous avons tous deux sangles, de sorte que quand il faut utiliser les harnais, il y en a toujours une attachée quelque part. Exemple, manoeuvre au pied de mât, une sangle à la ligne de vie, l'autre autour du mât.
Ultra-simple, un fin bout de spectra (2 mm) fixé en tête de mât en bout de potence s'il y en a une, les 5o derniers centimètres en bas remplacés par une boucle de cordage très souple passal par un pontet en bout de bome, quand tu veux soulever la bome, trois ou quatre tours autour du bout de bome (pas oublier de relâcher d'abord le hale-bas)
Ligne de vie... Plus délicat. En général on met une bonne sangle entre les taquets d'amarrage avant et arrière, juste pas trop tendue, sinon en cas de chute à l'eau on atteint trop vite la charge de rupture. En outre, j'ai l'habitude de monter un solide point fixe au fond du cockpit, qu'on peut atteindre avec sa sangle avant de sortir de la cabine. En haute mer, nous avons tous deux sangles, de sorte que quand il faut utiliser les harnais, il y en a toujours une attachée quelque part. Exemple, manoeuvre au pied de mât, une sangle à la ligne de vie, l'autre autour du mât.
Merci d'être venus si nombreux régater en Belgique depuis plus d'un tiers de siècle !
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La balancine, c'est à mon avis indispensable en croisière. La mienne part du haut du mat, passe par une poulie de renvoi en bout de bôme et se bloque par un taquet coinceur genre "sifflet" sur le côté de la bôme. Aucun problème.
La ligne de vie, c'est encore plus utile mais à ma grande honte, je n'ai pas encore posé la mienne car j'hésitais entre plusieurs systèmes (câble, lanière, différentes possibilités de fixation. Je crois que je vais poser une lanière et la fixer au pied du chandelier arrière et au pied du baclon avant.
Les taquets, je les garde pour les ammarages.
La ligne de vie, c'est encore plus utile mais à ma grande honte, je n'ai pas encore posé la mienne car j'hésitais entre plusieurs systèmes (câble, lanière, différentes possibilités de fixation. Je crois que je vais poser une lanière et la fixer au pied du chandelier arrière et au pied du baclon avant.
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- Phil de Troy
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La lanière est meilleure que le câble acier (peu flexible, risque d'arracher ses ancrages) et le câble textile (roule sous le pied)...
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- Phil de Troy
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Ce qui fait la différence, c'est que la résistance des taquets en traction devrait être de 1500 kg, pour les balcons, y a pas de norme, maus c'est certainement plus faible.
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1500 kgs pour une cadène ?
Phil, je ne sais pas d'où tu sors ce chiffre, mais tu devrais le souffler aux oreilles du chantier Indigo, car celle qui a lâché sur mon bateau cet été n'avait pas reçu une secousse de cette puissance !
A la simple vue des fixations, mes chandeliers semblent nettement mieux arrimés, mais je n'en suis même pas certain. La cadène arrachée a été refixée avec une contreplaque et non plus avec des rondelles comme le modèle précédent. Celle là, elle tient !
Phil, je ne sais pas d'où tu sors ce chiffre, mais tu devrais le souffler aux oreilles du chantier Indigo, car celle qui a lâché sur mon bateau cet été n'avait pas reçu une secousse de cette puissance !
A la simple vue des fixations, mes chandeliers semblent nettement mieux arrimés, mais je n'en suis même pas certain. La cadène arrachée a été refixée avec une contreplaque et non plus avec des rondelles comme le modèle précédent. Celle là, elle tient !
- Phil de Troy
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Je vais de ce pas les dénoncer au jaugeur national de la classe, quiferait bien de les menacer de retirer le statut de bateau de série si ce n'est ps mis en conformité avec les règles de classe...
Ceci dit, il est clair que 1500 kg, c'est une force appliquée en continu. Une secousse peut provoquer des contraintes instantanées énormes, par exemple lors d'un remorquage dans des vagues. Dans une telle situation, avec en remorque un bateau deux fois plus lourd qu'un Micro, une aussière de 16 mm x 50 m s'est rompue à plusieurs reprises, et pourtant, la longueur amortissait énormément les chocs, et 16 mm, ça doit résister à bien plus que 1500 kg. De même, un bateau amarré à un ponton ou à un quai exposé au passage de chalutiers évoluant à une bonne vitesse (à Boulogne-sur-Mer par exemple) n'est pas vraiment en sécurité...
Et je ne peux pas recommander de fixer des points d'ancrages rien que pour les lignes de vie. Je le ferais sans hésiter sur un pont en alu, mais même sur des bateaux construite en monolithique, le pont est en sandwich, et on ne peut rien ancrer dans des zones où la structure du pont n'a pas été spécialement renforcée.
En toute logique, une chaîne a la solidité de son maillon le plus faible, et du plus fort au plus faible, on doit avoir... la structure du pont, le point d'ancrage, le cordage ou la sangle. Copie à revoir chez Indigo.
Ceci dit, il est clair que 1500 kg, c'est une force appliquée en continu. Une secousse peut provoquer des contraintes instantanées énormes, par exemple lors d'un remorquage dans des vagues. Dans une telle situation, avec en remorque un bateau deux fois plus lourd qu'un Micro, une aussière de 16 mm x 50 m s'est rompue à plusieurs reprises, et pourtant, la longueur amortissait énormément les chocs, et 16 mm, ça doit résister à bien plus que 1500 kg. De même, un bateau amarré à un ponton ou à un quai exposé au passage de chalutiers évoluant à une bonne vitesse (à Boulogne-sur-Mer par exemple) n'est pas vraiment en sécurité...
Et je ne peux pas recommander de fixer des points d'ancrages rien que pour les lignes de vie. Je le ferais sans hésiter sur un pont en alu, mais même sur des bateaux construite en monolithique, le pont est en sandwich, et on ne peut rien ancrer dans des zones où la structure du pont n'a pas été spécialement renforcée.
En toute logique, une chaîne a la solidité de son maillon le plus faible, et du plus fort au plus faible, on doit avoir... la structure du pont, le point d'ancrage, le cordage ou la sangle. Copie à revoir chez Indigo.
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- Jean Francois Boitard
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