Surprenant Brandy ?

Bienvenue à nos amis les croiseurs, Corsaires et autres flibustiers !

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Michel
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Surprenant Brandy ?

Message par Michel »

Brandy m’a vraiment étonné par la finesse de l’épaisseur de sa coque, en effet, une simple pression sur le tiers avant de la coque en dehors des renforts permet de la faire ployer sans efforts. Je l’ai fait constater au Président de classe des Microsail qui a pu comparer avec le Microsail, il n’y a pas de comparaison possible. N’y a-t-il pas de nécessité d’avoir une coque suffisamment solide en cas d’impact et est-ce bien dans l’esprit croiseur ?
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Phil de Troy
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Message par Phil de Troy »

Une jauge doit traduire un esprit de classe, mais le jaugeur ne peut pas décréter que le bateau est hors jauge parce qu'il est contraire à l'esprit de la classe.

Moi ausi, j'émets de très sévères réserves quant à la conformité de ce bateau, même à la lettre du texte, mais un contrôle complet prend du temps et coûte de l'argent, et ce monsieur ne veut pas payer.

Et malgré mes avertissements avant l'épreuve, il a été admis à courir, je suis vachement emmerdé, parce que ça fait un précédent.

Le problème est que les nations qui estiment ce genre de bateau contraire à l'esprit de la classe devraient proposer un texte, avec des paramètres mesurables.

Pour info, un constructeur artisanal belge utilisait, pour une construction en verre-polyester monolithique, avec 60%de tissus et 40% de mat, une règle de 1 mm par mètre de longueur, double épaisseur sous la flottaison, triple épaissur dans les fonds.
L'ouvrage de référence de Pierre Gutelle "l'architecture du voilier" donne de échantillonnages du même ordre.

Mais il est difficile d'introduire ce genre de chiffres dans une règle de jauge, et déterminer une équivalence est un problème délicat.

S'il plie, il est en monolithique.
S'il plie facilement... ce n'est pas nécessairement qu'il est fin, si tu as testé dans une zone plate.
Prenons donc comme échantillonnage de référence 5,5 mm, c'est pas beaucoup et ç fléchit mais ne casse pas. Compare avec un sandwich mousse PU de 10 mm, des peaux de moins d'1 mm, poids de coque trois faois plus faible, ça ne fléchit plus, mais ça casse brutalement pour six fois moins d'enfoncement que le monolithique. Et ne téavise pas de la moindre faliliarité avec un ponton ou l'hélice d'un hors-bord, la peau extérieure est déchirée tout de suite. Le jaugeur, lui, ne peut pas mesurer cette fragilité.

Imposer ds épaisseurs ??? D'accord, mais comment les mesurer ? Si je viens avec une perceuse, y en a qui pourraient ne pas apprécier.

Mais je ne désespère pas de trouver une solution, pour les bateaux de série, qui passerait par un règlement technique détaillé, comprenant des tables d'échantillonnage, un accord du jaugeur sur le procédé de construction, des contrôles - coups de sonde de la production... comme monsieur Banaszczyk n'aime pas être contrôlé, je crains que ça tourne à l'incident...

On pourrait interdire le sandwich sur les croiseurs, mais c'est augmenter le fossé entre ceux-ci et les autres. Et dans l'exemple cité plus haut, si on fait une coque sandwich aux 2/3 du poids du monolithique, on a aussi une charge de rupture plus élevée, faut-il absolument s'en priver ?
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Phil de Troy
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Message par Phil de Troy »

Suite de l'histoire

J'ai été sur place faire une jauge archi complète du bateau et... y a rien a dire sauf que si le franc-bord avant est inférieur à 78 cm, la flottaison pourrait dépasser 5,25 m de quelques cheveux. Mais les bateaux (un vérifié en détail 4 autres ont subi des contrôles particuliers, franccs-bords, poids et stabilité) ont en général entre 80 et 85 cm de franc-bord.

Constatations...
  • Emménagement intérieurs très largement au-dessus des spécifications
  • Longueur de coque 5,462, alors qu'à 84 cm de franc-bord, elle pourrait être de 5,55 m... près de 9 cm trop court
  • Poids entre 562 et 590 kg
  • Flottaison relativement large, donc guère de soucis aux petits angles (moins de 8 degrés) mais plus délicat aux grands angles (15,5 kg), avec la dérive ENTIEREMENT relevée, un bateau sur 5 a dû la bloquer à 20 cm pour passer
  • Tirant d'eau 1,09, la géométrie de la dérive (70 kg) empêche d'aller plus bas.
  • Butée haute inexistante, sauf sur plans, la pièce est en cours de développement.
  • En général, finitions de très bonne qualité, contrastant avec les autres modèles vus sur place
Voilà donc un premier modèle qui reçoit sa certification officielle de l'IMCCA, il ne reste aux équipages de croiseurs français à se reconvertir et à s'équiper de bateaux modernes...

Marcin Celmerowski, qui avait couru en 2005 et 2006 sur le vieux POL-52 Wind (à vendre), a acheté le dernier exemplaire (#12, il existe un #0 de pré-série qui a servi à faire le moule du pont), la construction a été particulièrement soignée (c'est le bateau de 562 kg), et a mis le bateau à l'eau pour les régates de ce week-end, où il termine deuxième avec 3 victoires et plusieurs deuxièmes places sur 9 courses, battu au général par Brandy, qui n'avait pas besoin de mise au point...

La suite à Warnemünde, où on attend 5 à 6 de ces bateaux.

Quelques images...
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Gustavo Díaz M.
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Message par Gustavo Díaz M. »

Tu dis qu'aura 5 ou 6 de ces bateaux en Warnemunde... mais à la date presqu'aucun bateau leton ne figure pa... ni même les champions et les subchampions mondiaux en division regata...

Il existe une information plus mise à jour que celle de la page officielle ?

Nous aimerions savoir quels devront être les participants de la Micro Cup.
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