Origine de la classe micro

Son passé, son présent, son futur...

Modérateur : jerodada

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Francis
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Message par Francis »

Lezig a écrit :Bateaux N° 229 Juin 77
La Trismus voit comme un Micro Weyer...

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Lezig
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Message par Lezig »

Je vous sens tous tellement impatients , voici enfin le classement de la première micro cup, septembre 1977, Lorient :

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Lezig
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Message par Lezig »

Bateaux N° 233 Octobre 1977

MICRO-CUP

une grande course
pour petits bateaux



Lorsque Bateaux a lancé la Micro Cup notre objectif était à la fois de
stimuler la création de petits voiliers habitables et de créer une
compétition qui soit aussi une récréation et une fête. La variété des
vingt-quatre bateaux présents à lorient, la gaieté de leurs équipages
nous donnent à penser que nous avons réussi, Nous essaierons de faire
mieux, l'expérience acquise dès cette première année portera naturelle-
ment ses fruits. Mais le coup d'envoi paraît prometteur,

Il n'aurait pu être donné et dans d'aussi bonnes conditions sans la
dynamique SNINL de lorient, Son président Michel Perroud, qui est
également à la tête de la ligue Bretagne Armor, a fait bénéficier cette
manifestation d'une expérience et d'une vigilance peu communes, sans
jamais perdre le sourire, Le Cercle Nautique de la Marine dirigé par
l'amiral Labbé a, en même temps, prêté son concours précieux.

Sur les concurrents, sur les bateaux, sur les épreuves elles-mêmes vous
trouverez, dans ce numéro et dans le suivant les informations que vous
attendez, Je voudrais seulement rappeler l'efficacité et le dévouement
de Didier Maupas et de Pierre Gutelle dont la présence et l'activité à
Lorient étaient l'aboutissement de longs mois de préparatifs, Tous les
concurrents savent ce qu'ils leur doivent, dans l'élaboration et la
réalisation de cette Coupe,

Je tiens d'autre part à dire combien nous avons été sensibles à deux
présences, Raoul Civrays, président de la FFV est venu de Paris pour se
trouver parmi nous le dernier jour de la Micro Cup,

D'autre part Jean-Jacques Herbulot, père du Corsaire sans lequel il n'y
aurait pas de Micro Cup, a tenu à participer à la Coupe à la barre d'un
Brigantine retouché pour se conformer à la formule, le grand architecte
naval de soixante-huit ans, champion de France sur Star en 1932 et 1947,
n'avait pas pris part à une compétition depuis 1963. Son bateau en
aluminium, de création récente, côtoyait un Corsaire mené par des
équipiers de seize à dix-neuf ans,

Ce rapprochement nous a beaucoup frappés, La diversité des équipages
et des bateaux, le grand nombre de prototypes - qui donneront parfois
naissance à des séries - réalisés par des amateurs, le rayonnement de
cette première rencontre à laquelle participaient un barreur venu
d'Angleterre et deux équipages de Martigues, l'atmosphère amicale et
joyeuse dans laquelle elle s'est déroulée: tout cela nous réjouit et nous
emplit d'espoir, Avant longtemps la Micro Cup, qui ne ressemble à
aucune autre épreuve, sera "une des plus importantes de France, Elle
jouera un rôle décisif dans le domaine du petit voilier habitable et réunira
tous les ans de plus en plus d'amis,

Vive la Micro Cup de 1978 à laquelle nous sommes déjà très nombreux à
penser !
Gilles Guérithault





Malgré la discrétion du vent qui semblait désireux de ne pas troubler la parfaite organisation de la S.N.I.N.L. par une intervention intempestive, l'intérêt des courses de la Micro Cup a été soutenu jusqu'à la fin par un combat acharné des équipages de tête. Sportive pendant les épreuves, gaie pendant les escales, la Micro Cup a trouvé d'emblée sa place originale par rapport aux nombreuses épreuves déjà existantes.

Certains regrettaient le choix du mois
de septembre pour l'organisation de
cette première Micro Cup, Sans
doute, cette date a eu un effet
dissuasif sur les concurrents de série,
la plupart d'entre eux ayant combiné
leur programme de courses et leurs
vacances familiales,

A regarder des concurrents travaillant
presque jour et nuit sur le parking
pour terminer leurs Micro cuppers, les
organisateurs avaient pourtant l'im-
pression que l'époque retenue venait
encore trop tôt dans la saison pour les
constructeurs amateurs, en majorité
avec dix-neuf prototypes acceptés,

En effet sur les trente-cinq bateaux
ayant maintenu leur inscription défini-
tive, vingt-six étaient présents à Lo-
rient pour les opérations de jauge et
de contrôle, Deux seulement furent
éliminés, l'un pesant 620 kg et l'autre
mesurant 25 cm de trop à la flottaison
par suite d'une erreur d'interprétation
du règlement.

Les épreuves

Comme prévu, la Micro Cup s'est cou-
rue en cinq manches : deux parcours
olympiques, deux courses côtières et
une « grande course » de 25 milles.
L'idée de parcours olympiques renfor-
cés, soit deux triangles et un aller et
retour, n'avait pas été retenue par le
comité de course afin d'éviter des
complications excessives découlant
des nouvelles règles de lïYRU, Cel-
les-ci prévoient, en effet, le déplace-
ment des bouées en cas de change-
ment de direction du vent.
Le dimanche 4 septembre, les concur-
rents partaient pour leur premier
parcours olympique, remorqués par
les vedettes d'accompagnement par
suite du calme plat en cette matinée
ensoleillée, un joyeux pique-nique sur
les bateaux encalminés créait dès le
début une atmosphère de gaieté et de
camaraderie.

En début d'après-midi, la brise de mer
s'établissait et le départ était donné
par force 2.

Quelques minutes après le coup de
canon une hiérarchie très nette s'éta-
blissait : Nuits Blanches, le bateau à
deux dérives de Jean-louis Noir,
barré par Bernard Ancel montrait sa
supériorité. Ce prototype se plaçait
rapidement au vent et en tête de la
flotte grâce à un cap impressionnant.
Derrière lui, le Microkelt de Gilles Ollier
se battait à jeu pratiquement égal
avec les deux Cap Baba de Jean
Berret, baptisés avec humour Alacrem
et Eorum.

Juste après eux Kibell dessiné, cons-
truit et skippé par Vincent Ruais,
marchait très bien dans les bords de
près grâce à un gréement en tête
particulièrement efficace à cette al-
lure. Tout près des quatre premiers,
on remarquait également l'excellent
comportement de Décagone, l'Edel Il
modifié que barrait le champion de
Finn Gérard Devillard.

C'est dans cet ordre que ces bateaux
terminèrent un parcours olympique,
couru avec un vent très régulier ayant
fraîchi légèrement à force 3 en fin de
course. Dans cette brise, les deux
« Mac » de Martigues effectuaient une
belle remontée au près.

Encore Nuits Blanches !

Le parcours côtier du lendemain se
présentait dès le départ comme une
réédition de la course précédente,
malgré une brise de mer nettement
plus faible.
Nuits Blanches, Microkelt et Alacrem
passeront en tête la bouée de déga-
gement, Kibell devançant Eorum et
Mac 1. En tirant leur bord vers la
pointe Est de Groix, un calme immobi-
lisait soudainement les premiers, sé-
parés du gros de la flotte par une
démarcation rectiligne au-delà de la-
quelle une gentille brise ramenait
rapidement les concurrents sous spi.
Kibel, allant chercher du vent à terre,
virait le premier, la bouée Edouard de
Cou gy, précédant les deux prototypes
lorientais Pol Pegan et Solo, aidés par
la connaissance du plan d'eau et de
surcroît dessinés pour le petit temps.

Entre ceux-ci s'était intercalé Speedy
Gonzalès, le gros « 505 à cabine »,
réalisé par les jeunes architectes du
Graal.

Bientôt libérés de leur fâcheuse posi-
tion par le retour d'un vent établi,
Nuits Blanches et Alacrem repren-
dront assez vite le contrôle de la
flotte, grâce à leur vitesse propre et à
la technique de leurs équipages.

En fin de compte, le coup de théâtre
de ce deuxième acte ne profitait
vraiment qu'à Speedy Gonzalès termi-
nant 48, les trois premiers restant les
mêmes que la veille, c'est--à-dire Nuits
Blanches, Alacrem et Microkelt.

Gilles Gahinet, le récent vainqueur de
la course de l' Aurore, semblait moins
à l'aise sur son Eorum et se faisait
devancer par Gérard Devillard et son
Edel Il.

De nombreux concurrents allaient tirer
parti de la journée de repos pour
réparer ou règler leurs bateaux. En
effet, pendant la « grande course » du
mercredi comportant le tour de l'ile de
Groix, les deux Cap Baba donnaient
l'impression d'avoir regagné leur léger
handicap de vitesse par rapport à
Nuits Blanches, et Alacrem gagnait
cette épreuve importante pour le
classement avec son coefficient 2,
Eorum devançant Nuits Blanches 3.
devant Microkelt et Décagone,

Le vent, toujours faible mais régulier,
et deux grands bords de près confir-
maient les qualités de vitesse des
bateaux de tête sans apporter de
modifications particulières au classe-
ment en dehors de la remise en cause
de la supériorité de Nuits Blanches
que déjà l' on croyait imbattable, avec
des performances moins brillantes
dans le tout petit temps, explicables
par certaines caractéristiques de sa
conception originale,

Un vent évanescent régnait au départ
du deuxième parcours côtier, très
brillamment réussi par Jean-Jacques
Herbulot sur Brigantine qui prenait une
belle avance le long de la Côte de
Groix, Cependant, une fois la brise de
mer établie, Alacrem récuperait le
commandement, suivi « comme d'ha-
bitude » de Nuits Blanches, Microkelt
et Eorum.

Néanmoins, aux deux-tiers de la
course, Nuits Blanches doublait Ala-
crem avec 50" d'avance sur ce
dernier, suivi d'Eorum et de Microkelt.
Il reprenait ainsi la tête du classement
général avec un petit demi-point
d'avance.

A la fin de ces quatre courses, le
suspense restait complet non seule-
ment entre les deux premiers, mais
aussi entre Eorum et Microke!t 3. ex
aequo, Sun Son et Mac Ake 11. ex
aequo, plusieurs autres concurrents
étant séparés d'un demi-point seule-
ment.

L'Edel V du skipper anglais Mark Urry,
16. au classement général, partait
cependant avec une confortable
avance de 14 points sur son sister-
ship Faaoti pour la victoire dans la
catégorie des bateaux de série.

Le vent, tant attendu par de nom-
breux concurrents, semblait au ren-
dez-vous du dernier triangle olym-
pique donné par force 2 à 3 et
paraissait deilloir fraîchir en cours de
route.

Dans ces conditions, Nuits Blanches
reprenait son avantage et ne parais-
sait pas pouvoir être inquiété. A la 5.
bouée, il menait encore à 4' 10 devant
Alacrem et 5'30 devant Eorum.

Dans le dernier bord, le vent tombant
presque complètement pour revenir
de terre remettait tout en question.
Eorum s'échappait le long de la côte
et passait la ligne d'arrivée 12' 40
devant Alacrem, ce dernier ayant lui-
même réussi à coiffer Nuits Blanches
bloqué dans un trou de vent.

Grâce à ce retournement de dernière
heure, Alacrem remportait la Micro
Cup avec 1/2 point d'avance, victoire
acquise après un duel très serré par
un équipage de haut niveau mené par
Daniel Andrieu régatier bien connu en
470, servi par une bonne connais-
sance du dériveur, très utile en Micro
Cupper.

Didier MAUPAS .
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Lezig
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Message par Lezig »


Les premières photos !

Bateaux N° 233 Octobre 1077

Et la famille Chrétien est déjà dans le coup!

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Dernière modification par Lezig le 11 janv. 2005 19:06, modifié 1 fois.
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Message par Lezig »

Le vainqueur, le Cap Baba Alacrem :

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ET maintenant, la piscine:

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Dans la piscine, la confrontation de la pente de l'étrave avec celle du gabarit a posé parfois
des problèmes aux concurrents. (Ph. Didier Maupas).

Afin de faciliter les opérations de contrôle, nos jaugeurs ont utilisé un
nouveau modèle de piscine hors-sol, fabriqué et aimablement prêté par la
société Dargent-Bourget.
Monté en trois heures, ce bassin composé de bastings superposés et
entrecroisés à leurs extrémités se présente sous une forme hexagonale
parfaitement adaptée à celle des Micro Cuppers flottant à l'aise dans ses 6 m
x 4 m. Il se pose sur un sol plan sans fondations, la poche en PVC reposant
sur un tapis protecteur.
Une profondeur d'eau d'environ 1,05 m permettait d'y plonger les quillards
limités à 1 m sans aucune difficulté, compte tenu des 2 à 3 cm
supplémentaires suivant le poids du bateau.
L'installation ainsi que le transport de la piscine ont été gracieusement et
sportivement réalisés par la société des piscines Emeraude dirigée par Alain
Maupas, le skipper bien connu.
Notons également que le démontage s'est effectué en un temps record, le
comité de jauge ayant eu vent d'un complot fomenté par certains équipages
désirant lui offrir un bain tout habillé à l'occasion de la remise des prix.
Piscines Dargent Bourget, 114 rue Anatole France, 69100 Villeurbanne.
Piscines Emeraude, 45-47 boulevard de Metz, 35000Rennes.
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Message par Lezig »

On attaque les derniers bords avec Bateaux N° 234 Novembre 1977, dont je me permets de republier la couverture après Renan, qui est passé assez brutalement du Vermeero-surréalisme au néopointillisme-jpegisé...

Lequel ne manque pas de charme, mais ne permet que difficilement d'apprécier le joli pont du Corsaire, en haut à droite (quelle ligne!).

Puis les "Enseignements de la course", long et dense article technique de D Maupas, et enfin "le jaugeage" par Pierre Gutelle.
Demain les dernières photos.
Et après vous allez un peu me lâcher avec vos micros, que je puisse retourner à mes Corsaire :)


Image

MICRO-CUP

LES ENSEIGNEMENTS
DE LA COURSE


La première Micro Cup courue en septembre à Lorient s'est avérée
riche d'enseignements. Elle a permis de lever des incertitudes et
de dégager les meilleures solutions, bien qu'un régime de vents faibles
pendant une grande partie des épreuves ait profité sans aucun doute
à un certain type de voiliers.


Il ne semble pas que le poids des
coques ait été déterminant dans les
résultats. Toutefois, on notera
qu'aucun des dix premiers bateaux,
à part Nuits blanches de conception
très particulière, ne dépasse
500 kg. N'oublions pas que le poids
de l'équipage joue un rôle tout aus-
si important et peut varier aisément
de près de 50 kg d'un bateau à
l'autre. L'expérience des coques en
sandwich n'apparaît pas concluan-
te du point de vue de la légèreté. En
revanche, le bois moulé donne de
bons résultats et se prête à la cons-
truction amateur.

Comment gagner du poids ?

La différence entre les deux pro-
totypes Edel ll montre que l'on peut
gagner presque 40 kg sur le pont
d'un Microcupper utilisant des ren-
forts comme le microballon, par
rapport au stratifié utilisé pour la sé-
rie. Une constatation analogue a
été faite par le constructeur des
Cap Baba qui a trouvé qu'un pont
en sandwich balsa polyester dépas-
se de 15 kg un pont en stratifié clas-
sique raidi par des omégas et des
pièces de feutre microballons.

Quant au contreplaqué, il est clair
qu'il faut bien surveiller les échantil-
lonnages pour éviter de mauvaises
surprises. Un bateau construit en
9 mm accusait 625 kg à la pesée.
Un autre concurrent nous a raconté
que la coque de son vieux Corsaire,
une fois le lest démonté, pesait
550 kg !

Nous nous sommes rappelé à ce
propos les doléances de certains,
regrettant que la Micro Cup encou-
rage des bateaux trop lourds pour
les techniques de construction mo-
dernes.

D'autres nous avaient reproché
de ne pas assez favoriser les déri-
veurs ou les bateaux à quille rele-
vable, formules souhaitées par la
grande majorité des croiseurs cô-
tiers, mais souvent écartée par les
constructeurs pour des raisons de
prix de revient. Les 10 cm de tirant
d'eau supplémentaires, accordés
par rapport aux quillards, ont suffi
pour décider de nombreux concur-
rents, dont les huit premiers, à pro-
fiter de cet avantage déterminant,
semble-t-il.

Nous avons noté que les cinq
premiers avaient choisi la surface
de grand-voile maximale permise
. par le règlement. Cette option logi-
que a d'autant mieux servi ceux qui
l'avaient prise que le petit temps a
favorisé les bateaux munis de
grand-voiles importantes.

Tous les bateaux de tête étaient
équipés sur les Flying Dutchman.
Le problème du contrôle de ce pro-
fil s'est avéré primordial.

Ainsi les deux Cap Baba ont telle-
ment amélioré leurs performances
en pinçant leurs barres de flèches
pendant la journée de repos. Il faut
également préciser que ces bateaux
étaient équipés de haubans montés
sur rails, permettant des réglages
instantanés, à condition de savoir
s'en servir. Au fil des régates, les
progrès en vitesse pure, très nota-
bles, ont démontré l'intérêt de ré-
glages précis sur des coques aussi
sensibles.

Les équipages, habitués à la
compétition en dériveur, ont mon-
tré l'intérêt de bien maîtriser la for-
me des voiles. Les bateaux de tête
avaient également emprunté au dé-
riveur le tangon automatique qui,
rangé le long de la bôme, vient en
position de travail en halant un bout
frappé sur une poulie devant le mât.

Sur des bateaux de cette taille,
l'envoi d'un équipier à l'avant ne
peut être que nuisible. Toutefois,
peu de bateaux avaient adopté
l'avaleur de spi qui pose des problè-
mes d'étanchéité et s'accommode
mal des volumes imposés pour les
emménagements.

Les premiers


CAP BABA. Construit par
l'A.A.C.A.P., le constructeur des
Cap Corse en kits, le Cap Baba du
vainqueur a été dessiné par Jean
Berret qui a joué à fond la carte de
la surface mouillée minimale. Il en
résulte un engin particulièrement
redoutable dans les petits airs, mais
d'une très faible stabilité initiale.

Les deux bateaux engagés ont
été construits dans le même moule.
Il n'existe entre eux qu'une faible
différence de poids, 495 kg pour
Alacrem, 490 kg pour Eorum dans
les conditions de mesure.

Le lest fixe de 100 kg est scellé
dans les fonds de chaque côté du
puits contenant une dérive sabre de
25 kg, assez encombrante devant la
descente.

Particulièrement à l'aise dans le
petit temps, ces bateaux auraient
probablement éprouvé quelques
difficultés si la brise avait dépassé la
force 3, comme le souhaitaient bon
nombre de concurrents, plutôt
équipés pour la brise.

Le constructeur ne pense donc
commercialiser qu'une version as-
sagie, alourdie et munie d'un lest fi-
xe. Espérons que les performances
ne s'en ressentiront pas outre me-
sure.

NUITS BLANCHES. Cette coque
originale avec ses deux dérives pin-
cées est le fruit d'une longue réfle-
xion d'un architecte diplômé, venu
récemment à la plaisance par le dé-
riveur, puis par le croiseur côtier .

Suivant ses propres termes :
« ayant constaté le manque de qua-
lités sportives et de performances
des petits croiseurs côtiers actuels
en regard de la jeune clientèle for-
mée au dériveur », il a trouvé
« dans la Micro Cup un prétexte rê-
vé pour mettre en pratique ses
idées sur ce type de bateau ».

Du point de vue de l'habitabilité,
les deux puits des dérives, dissimu-
lés dans les flancs de couchettes,
n'apportent aucune gêne. Ayant
vécu les nuits chaudes des mouilla-
ges de Corse, l'architecte a été jus-
qu'à prévoir une tente de cockpit
qui permet de coucher sur les lon-
gues banquettes, calculées à cet ef-
fet. En fait, le gros intérêt du bateau
de Jean-Louis Noir est d'avoir été
pensé aussi bien en fonction des
performances que des nombreuses
suggestions de la croisière. Ainsi,
un tirant d'eau très faible, dérives
hautes, autorise les mises à j'eau
sans grue. Il permet aussi de pou-
voir tirer le bateau au sec au lieu de
souffrir les affres des mouillages,
agités et encombrés.

La carène, elle-même, sort de
l'ordinaire. Totalement dissymétri-
que avec son avant pincé et un ar-
rière très porteur comme dériveur ,
son dessin est basé sur deux axes
longitudinaux, correspondant aux
deux positions de gîte occupées par
la coque pendant le louvoyage. A
12° de gîte, la dérive sous le vent
utilisée se trouve donc dans l'axe de
la carène immergée. Le bateau à
plat, les dérives jouent un rôle de
frein et il faut les remonter. Pour le
grand largue, Jean-Louis Noir par-
lait, après les courses de la Micro
Cup, de rajouter une petite dérive
centrale dans l'axe du bateau.

Il s'est également rendu compte
que la gîte optimale, pour un équi-
libre cap et vitesse de près, se si-
tuait vers 22° et non aux 100 prévus
théoriquement. La pesée a aussi
montré que la coque pourrait per-
dre 90 kg, soit le poids d'un équi-
pier musclé, et améliorer ainsi ses.
performances dans le petit temps.

C'est pour pouvoir continuer à
mettre au point ce bateau inédit et
expérimenter valablement plusieurs
solutions que le constructeur de
Nuits Blanches désire constituer
une sorte de syndicat, formé de
coureurs intéressés. Il leur propose
de tirer un moule pour fabriquer un
certain nombre de coques sur les-
quelles on pourrait tester diverses
solutions, particulièrement en ma-
tière de plan de dérive.

Ce groupe bénéficierait des con-
seils techniques de spécialistes du
gréement et de la voilure qui accélé-
reraient la rapidité et la qualité de la
mise au point. Une offre attirante
pour des amateurs, prêts à un tra-
vail d'équipe !

A propos du règlement

Nous recevons beaucoup de let-
tres de concurrents n'ayant pas ter-
miné leur prototype à temps et de
lecteurs désireux de préparer un ba-
teau pour 1978. Nombre d'entre
eux nous posent la question
d'éventuelles modifications du rè-
glement.

La nouvelle édition du règle-
ment Micro Cup sera prête dans
le courant du mois de novem-
bre. N'hésitez pas à nous écrire
pour nous exposer un problème
particulier .

Dans l'ensemble, la pratique a
largement confirmé le bien fondé
des restrictions imposées. L'expé-
rience de Lorient a toutefois mis en
lumière l'intérêt d'une mesure addi-
tionnelle concernant la stabilité ini-
tiale. Nous mettons au point actuel-
lement une formule qui doit per-
mettre d'exclure des solutions ex-
trêmes, empêchant une utilisation
réelle en croisière côtière. Nous étu-
dions à cet effet un contrôle effectif
de la stabilité, avec des mesures
précises tant à 90° qu'aux faibles
angles, qui puisse remplacer avan-
tageusement les restrictions sur le
poids du lest, donnant lieu à une
vérification un peu délicate.

En matière de voilure, les opéra-
tions de jauge se sont déroulées
sarn problème particulier, en dépit
de certaines prévisions pessimistes.
Pour aller dans le sens de la simpli-
cité, nous examinons de près la
suggestion de Philippe Harlé, visant
à réduire les mesures de spi au péri-
mètre total (ralingue + base). Tou-
tes les idées aussi intéressantes
sont les bienvenues !

En revanche, un architecte a pro-
fité d'une certaine possibilité d'in-
terprétation du texte, réglementant
l'espace entre les couchettes pour
réaliser un croiseur côtier où la lar-
geur minimale de 30 cm, prévue
pour pouvoir poser les pieds sur le
plancher, est coupée en deux par Je
puits de dérive. La course est la
course et les Microcupers ont une
vocation sportive. Nous veillerons
cependant à ce qu'ils restent aussi
des croiseurs côtiers habitables.

Didier MAUPAS

Le jaugeage

Image

L'expérimentation d'une nouvelle
formule de mesures laisse toujours
une certaine appréhension à ses au-
teurs lorsqu'il s'agit de passer de la
théorie à la pratique. Aucune sur-
prise désagréable n'est apparue
dans ce domaine et, grâce aux mo-
yens réunis - une piscine remplie
d'eau de mer permettant de placer
les bateaux dans leur assiette exac-
te et une grue hydraulique ma-
noeuvrée par un véritable expert -
la durée nécessaire aux mesures du
tirant d'eau, de poids, de gabarits
(longueur, largeur, safran) ne pre-
nait pas plus d'un quart d'heure,
depuis l'instant où le bateau était le-
vé de sa remorque jusqu'à celui où
il y était posé à nouveau ou mis à
l'eau.

L'opération se déroulait en deux
temps. En premier lieu le bateau
était posé sur un sol dont nous
avions vérifié l'horizontalité dans
une tolérance de 5 mm. Après avoir
mesuré la hauteur à la base du ta-
bleau et l'avoir reportée à l'étrave
ainsi que (pour les dériveurs} la hau-
teur de dérive dépassant sous la co-
que, le bateau était placé dans la
piscine. Amené en butée sur un ga-
barit arrière fixe et très simple, puis-
que constitué de deux tasseaux ver-
ticaux équerrés, on présentait le ga-
barit avant, constitué d'une sorte
d'équerre confectionnée à l'angle
de la pente d'étrave et recalée à
chaque fois au niveau à bulle.

La position longitudinale de ce
gabarit était corrigée en fonction de
l'élévation du niveau d'eau dans la
piscine, due à l'immersion de la ca-
rène.

Des mesures à terre et des gaba-
rits, montés sur la piscine, permet-
taient de contrôler longueur et ti-
rant d'eau.

A ce stade, des retouches s'avé-
rèrent nécessaires sur un certain
nombre de bateaux soit en rabot-
tant l'étrave, soit, comme cela avait
été prévu sur les deux Edel II modi-
fiés, en réduisant la longueur de la
jupe arrière. Un concurrent malheu-
reux avait simplement oublié la pen-
te de l'étrave et renonça à couper
l'avant ou l'arrière de sa coque et
par là même à courir. Quelques dé-
rives durent être raccourcies ou leur
butée modifiée.

Les hauteurs des marques avant
et arrière, la moyenne ayant été cal-
culée, permettaient par déduction
des hauteurs précédemment mesu-
rées à terre, de définir le tirant d'eau
exact. Les francs-bords étaient pra-
tiquement tous largement au-
dessus du minimum, surtout à l'ar-
rière, et aucun n'avait utilisé à fond
l'inclinaison du tableau.

Le poids était mesuré à 5 kg près,
grâce à un peson placé sur le cro-
chet de grue. Si aucun n'a atteint le
poids minimum de 450 kg, plusieurs
ont eu du mal à ne pas dépasser le
maximum de 550 kg, ce qui, con-
trairement à de nombreuses criti-
ques émises, a montré que cette
fourchette n'était pas trop haute.
Un lest dut être augmenté pour at-
teindre le minimum de 25 % du
poids total.

Deux personnes ont suffi pour
ces mesures, aidées de deux « ma-
nutentionnaires ».

En ce qui concerne les emména-
gements, des solutions intéressan-
tes furent présentées sur lesquelles
nous reviendrons mais c'est en gé-
néral les plus simples qui satisfèrent
le mieux aux critères exigés. Et il a
été réconfortant pour l'esprit de
constater que les concurrents ayant
respecté la lettre et l'esprit de règle-
ment ont obtenu des bateaux très
confortables, donnant parfois
l'impression d'un volume habitable
étonnant alors que ceux qui ont
cherché à tourner plus ou moins le
règlement ont abouti à des solu-
tions assez peu valables.

Deux « dérogations » furent ac-
ceptées par le jury de course con-
cernant des bateaux dessinés et
partiellement construits avant la
création de la Micro Cup pour Flet-
cher Lynd et Brigantine, dont les
emménagements, s'ils ne corres-
pondaient pas exactement à la let-
tre du règlement, en conservaient
tout l'esprit. L'équipage du premier
en particulier descendu la Seine et
contourné la Normandie et la Bre-
tagne, du Havre à Lorient, en un
mois de navigation et de vie conti-
nue à bord .

L'essai de stabilité positive à 90°
de gîte était également un de nos
sujets d'inquiétude; tous y ont sa-
tisfait y compris les dériveurs avec
leurs dérives ou quilles relevées. En
revanche, il semble qu'il sera néces-
saire de prévoir un essai de stabilité
initiale pour décourager les flottai-
sons trop étroites recherchées dans
le but de réduire la surface mouillée
et qui nuisent au confort à bord.

Bien que toujours indirectement,
nous savions que quelques voiliers
rechignaient à effectuer les mesu-
res nécessaires à l'établissement
des fiches que nous leur deman-
dions de remplir. En fait, l'équipe
dirigée par Pierre Robic, jaugeur de
la F.F.V., n'a même pas eu besoin
de deux journées pour mesurer les
quelques 80 voiles présentées par
les concurrents.

Si les différences relevées avec
les mesures prises par les voiliers
ont généralement été faibles, nous
avons été étonnés de constater que
certains d'entre eux et non des
moindres étaient incapables d'ef-
fectuer correctement les quelques
opérations élémentaires nécessai-
res au calcul des surfaces. Il y a là
certainement une clientèle poten-
tielle pour les vendeurs de calcula-
trices !

Plus grave est le fait que certains
concurrents se sont retrouvés avec
des voiles très nettement plus peti-
tes (jusqu'à 10 %) que celles qu'ils
avaient commandées. . . et payées !

Trois équipes: grand'voile, focs
et spi, disposaient d'un sol propre
sur lequel elles pouvaient étaler les
voiles et prendre les mesures.
Aucune tension n'était appli-
quée, les plis étaient seulement
soigneusement éliminés. Une petite
calculatrice programmable par fiche
magnétique (prix 2000 F) permettait
en quelques secondes d'obtenir des
résultats partiels et totaux.

Nous avons été heureux de cons-
tater au cours de toutes ces opéra-
tions, la parfaite collaboration et la
sportivité des équipages.

Il peut bien évidemment exister
des moyens plus simples, ou tout
au moins davantage à la portée de
tous, pour vérifier la jauge d'un
Microcuper. En voici un :

1ère opération. Le bateau étant à
l'eau placer sur l'étrave une marque
juste au ras de la flottaison. A l'ar-
rière, relever la hauteur h du bas du
tableau à la surface de l'eau.

2° opération. Le bateau étant po-
sé sur sa quille, sur un sol ou un
bastaing vérifié au niveau à bulle,
on le cale longitudinalement de fa-
çon à obtenir à l'arrière une hauteur
de bas du tableau T + h égale à cel-
le de la marque d'étrave T augmen-
tée de la valeur h relevée précédem-
ment. Le tableau se retrouve exac-
tement dans les conditions d'assiet-
te qu'il a sur l'eau.

Un fil à plomb contre le tableau
permet de marquer sur le sol l'origi-
ne o des longueurs. De cette origi-
ne et vers l'avant, on porte une lon-
gueur égale à 5,25 m moins le tirant
d'eau T multiplié par 0,357. Pour le
tirant d'eau de 1 m d'un bateau à
quille fixe cela donne 5,25 m -
0,357 m = 4,893 m.

De ce point il suffit d'élever un
tasseau incliné à la pente de l'étrave
(0,357 pour 1 m) pour voir si celle-ci
entre dans le gabarit.

Pour un dériveur, on effectuera
ce contrôle dérive rentré en posant
le bateau directement sur le sol ou
le bastaing et on mesurera ensuite
la hauteur de sortie de la dérive.

Pierre GUTELLE .
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ROBERT Renan NED17
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Message par ROBERT Renan NED17 »

Whoaou!
Tu les as tous?

C'est clair, t'as un meilleur scanner que le mien.
Et tu l'as moins feuillete que moi...

Il me reste a voir ce que tu donnes sur l'eau!
Roermond 2005! et a la micro d'heure.

1977 est cerne,
Au boulot pour 1978!

Je vais commencer a creer une rubrique historique de la classe sur mon modeste site. Annee par annee. Je compte sur toi.
Si t'affales t'es un lache!
renaud

Message par renaud »

Moi j’ai les revues bateaux parlent de la micro cup de 1979 1980 1982 1983 et peut-être d’autre il faut que je recherche :sm19:
ci sa vous intéresse
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ROBERT Renan NED17
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Message par ROBERT Renan NED17 »

Merci Renaud.
Je te fais signe si il manque quelque chose de ces annees.
Peux tu deja me donner les numeros de tes "bateaux" qui contiennent des reference aux micros.
As tu des references dans d'autres magasines?

Pourras tu scanner au cas echeant?
Si t'affales t'es un lache!
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Lezig
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Message par Lezig »

ROBERT Renan NED17 a écrit :Tu les as tous?
Non, j'ai, avec plein de trous, de 1958 à 1978.
Après, j'ai lu et j'ai plus conservé, la qualité ayant bien baissé....
ROBERT Renan NED17 a écrit :1977 est cerne,
Au boulot pour 1978!.
Pour mon malheur, j'ai tout 78 ( Micro cup à Deauville), et comme je suis trop bon pour vous, microïstes, renégats du Corsaire, je vais encore m'y coller.

Allez, ça vous fera une dernière petite joie avant votre disparition définitive dans les eaux glacées de la Baltique orientale.
ROBERT Renan NED17 a écrit :Il me reste a voir ce que tu donnes sur l'eau!
Je suis meilleur au scanner!

Si tu veux tout savoir :
http://asso.ffv.fr/ascorsaire-france/ , puis classements et classement par points 2004.
Dernière modification par Lezig le 12 janv. 2005 11:37, modifié 1 fois.
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Lezig
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Message par Lezig »


Les dernières photos, pour finir 1977.

Dans quelques jours j'attaque 1978, et après , c'est Renaud qui s'y colle... 8)
renaud a écrit :Moi j’ai les revues bateaux parlent de la micro cup de 1979 1980 1982 1983
Bateaux N° 234 novembre1977

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ROBERT Renan NED17
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Message par ROBERT Renan NED17 »

Bonjour,
En parcourant mes archives sur l'histoire de la class micro je decouvre que M. Erik le Rouge a dessine un micro.
Le seul projet de micro catamaran!
Plus aucun echo dans la presse specialisee.
A t il ete construit?

Oui mais finalement, on c'est écarté de la jauge Micro en supprimant le lest et augmentant la largeur et la voilure!
Si oui les performance etaient elles satisfaisantes? pourquoi?
C'est devenu un excellent catamaran!
Quid de la stabilite a 90 degres?
Cela passait sur le papier avec la jauge d'origine.
Si non, pour quelles raisons? problemes de conformite au reglement de classe?
On a préféré réaliser un bon catamaran sans contrainte d'aucune jauge.

Sincères salutations,

Erik LEROUGE

Erik LEROUGE Yacht Designs
La Touche
85240 FOUSSAIS-PAYRE
FRANCE

Tel: +33 (0)2 51 51 46 45
Fax: +33 (0)2 51 51 46 47
Email: design@lerouge-yachts.com
Website: http://www.lerouge-yachts.com
Si t'affales t'es un lache!
renaud

Message par renaud »

Salut Renan :sm28:
se sont les bateaux
N° 257 octobre 1979
N°269 octobre 1980
N°280 septembre1981
N° 293 octobre 1982
N°304 septembre 1983
J’ai également le bateaux avec le test du kelt 5.50
Pour voile et voilier, Neptune nautisme et loisir nautique il faut que je cherche :sm127:
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Phil de Troy
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Message par Phil de Troy »

Lezig a écrit :Bateaux N° 229 Juin 77
A propos du "Trisboy" de Patrick Van God...

A ma connaissance, cet oeuf n'a pas éclos.
Mais un Micro très proche, l'Hippocampe 18, a existé à quelques exemplaires, découpé dans une coque d'un 22 pieds. Un de ces exemplaires, Clémentine, a participé à la Micro Cup... mais je ne sais plus en quelle année.
Rapide pour l'époque, et TRES habitable...
Ce qui est surprenant, c'est effectivement les ressemblances avec le Micro Weyer, alors que, vu de près, ils sont très différents (étrave large et arrondie pour l'Hippocampe). Je pourrais en retrouver un... dans quelques mois. Par contre, un "grand frère" Hippocampe 20 (découpé avec une jupe allongeant la coque à un peu plus de 6 m) est au parking à quelques centaines de mètres de la maison.
Merci d'être venus si nombreux régater en Belgique depuis plus d'un tiers de siècle !
Mon (vieux) site Web personnel - Les pages de mon Micro -
Quelques pages techniques Micro - Mes dernières aventures océaniques
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Lezig
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Message par Lezig »

Maintenant tout est clair :
ROBERT Renan NED17 a écrit :
Bonjour,
En parcourant mes archives sur l'histoire de la class micro je decouvre que M. Erik le Rouge a dessine un micro.
Le seul projet de micro catamaran!
Nous savons enfin pourquoi Lerouge veut changer de président:
Il veut faire du micro-cata!
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