jonasvoile a écrit :creuser le fossé entre croiseur (il font de la régate ?)
En France, plus aucun Croiseur n'est compétitif, et pour cause, ils sont tous de la génération du First 18, avec éuipage assorti. Depuis 2000, on sait qu'un bon éuipage peut encore mettre des protos en difficulté, ce qui s'est confirmé à toutes les Micro Cups et dans les Euro-Micros. Un croiseur letton s'est même permis de battre Marcel Krauth dans une manche sur son propre plan d'eau...
jonasvoile a écrit :ce que je ne comprends pas en micro c'est la présence de trois classe proto régate et croiseur, ni aurait il pas possibilité de simplifier en utilisant 2 classe proto et série, avec des bateaux proto a la pointe de la technologies et des bateaux de série qui permettent au plus grand nombre de naviguer sur des bateaux simple et peut coûteux (produit en série, industrialisation possible)
Plusieurs problèmes, liés principalement à un quart de siècle d'évolution. En France et en Belgique, il n'y a en fait, dans les grandes régates, que des Protos et des Régate. Les croiseurs participent aux régates locales, mais les déplacements sont très rares. En Pologne, pas un seul Régate, en Lettonie, c'est rare. En Russie, les croiseurs représentent 3/4 des bateaux actifs. Si la différence de déplacement est minime, la longueur du mât est un facteur critique, et je me vois mal imposer aux minoritaires (Neptune, Microsail, Gem) de réduire leur GV à 6,85.
Il y a aussi une évolution qui se dessine, c'est qu'avec un même outillage, des chantiers proposent leur bateau en plusieurs configurations (et même proto personnalisé), et même un "convertible", qui peut être mis en configuration P ou R par la seule modification du lest intérieur, et en C avec un mât et une GV adaptés.
jonasvoile a écrit : avec la possibilité que certaines série de 18 ' existante rentre dans la jauge (cas du speed feet, 35 bateaux potentiel) le fait de na pas faire évoluer les bateaux rapidement, ne risque t'il pas faire partir les plus jeunes vers ces bateaux plus fun et d'jeuns (open 5.70, mini 6.50 mumm 30 (excellent bateaux au passage)
Sur le marché français, peut-être, mais la faiblesse de ces nouvelles séries est un prix sensiblement plus élevé et une diffusion qui ne dépasse guère les frontières de l'Hexagone, impossibilité de les faire courir entre séries en temps réel (besoin de simplicité pour le public).
jonasvoile a écrit :de toute facon il est imposible de concurencuer les open 5.70 car support espoir FFVoile
Ben oui, comme le Sprinto il y a quelques années, tu parles d'un placement sûr !
jonasvoile a écrit :en même temps la jauge micro est anglo saxone
Là tu nous apprends quelque chose que tout le monde ignorait depuis 30 ans. Voir l'
histoire de la classe. A linitiative de la France, la classe a été reconnue par l'ISAF, une association internationale a été créée et a choisi démocratiquement l'anglais comme langue de travail, ce ue les Français ont déploré... après avoir approuvé le choix. Les "Anglo-Saxons" sont singulièrement absents dans la classe...
jonasvoile a écrit :(...) qui ne sont pas des gens motivées par les bateaux franchies (léger et planant), les anglais préférent le lourd et lent (cas de l'IRC, que les architecte francais ne trouvent pas fun)
Exemple de bateaux anglo-saxons lourds et lents, le Mumm 30, le Platu (commercialisé en France sous la dénomination "Bénéteau 25"), le Melges 24, les J-Boats, le Bull 7000... Et l'IRC est gérée paritairement par la France et le Royaume-Uni, ce qu'on lui reproche, comme à toutes les jauges, c'est de NE PAS condamner les bateaux lourds et lents et leur laisser une chance de bien figurer dans les classements. Or un souci est aussi d'assurer la sécurité des bateaux, ce qui implique qu'il faut combattre certaines tendances à faire léger et mortellement dangereux...