Le dernier né des Micros russes, Silver 550
Publié : 03 juin 2007 21:05
Pas d'inquiétude, on sait au moins qu'il passe à la jauge, test réussi au premier essai pour le tout nouveau Silver 550, de chez Serguey Overkin à Pskov.
Un petit air de Diletant ? Il est à un croiseur letton ce que le Tupolev 144 était au Concorde, mais à y regarder de plus près, il est sensiblement différent.
Le bateau est lourd (600 kg), très stable aux grands angles (plus de 20 kg en tête de mât), un peu plus limite aux petits angles, traduisez il est (trop) étroit à la flottaison pour passer les petits angles sans supplément de lest.
En principe donc rapide dans le petit temps, et le bouchain vif lui donne de la puissance dans la brise.
Au chantier, un bateau est en finition, mais la dérive ne passe pas, ils sont 4 à y travailler, impensable dans un chantier occidental au prix où est la main d'oeuvre.
Un autre, assemblé, était dans le hangar pour les mesures de coque, un troisième tout juste sorti du moule à l'extérieur, deux au moins sont déjà opérationnels dans la région de Moscou.
Le chantier, qui ne dispose que de deux emplacements dans le hangar et produit deux types de bateau, doit stocker un max à l'extérieur, boulot supplémentaire pour la remise en condition des moules, heureusement, de juin à août, il fait très beau dans la région.
La finition laisse à désirer, le bateau sortant d'usine est à peu près dans l'état habituel de Moutonne ou du Speculation que Koch a fourgué en Pologne...
Le bateau a été testé pour la flottabilité, et il supporte un homme debout sur le rouf sans perdre sa stabilité. Le jaugeur russe qui a procédé à l'opération me fait d'ailleurs remarquer que pour remplir les conditions de la règle 07.02, il faut bien plus que le simple respect de 07.01 (le poids + 51 kg), mais ça je le savais déjà...
Deuxième partie de l'expédition, il y avait un deuxième croiseur Colt 550 à jauger, en fait de pétard il était mouillé, bateau pas terminé, et le seul croiseur que j'ai trouvé sur ma route n'était pas de ma compétence...
Un petit air de Diletant ? Il est à un croiseur letton ce que le Tupolev 144 était au Concorde, mais à y regarder de plus près, il est sensiblement différent.
Le bateau est lourd (600 kg), très stable aux grands angles (plus de 20 kg en tête de mât), un peu plus limite aux petits angles, traduisez il est (trop) étroit à la flottaison pour passer les petits angles sans supplément de lest.
En principe donc rapide dans le petit temps, et le bouchain vif lui donne de la puissance dans la brise.
Au chantier, un bateau est en finition, mais la dérive ne passe pas, ils sont 4 à y travailler, impensable dans un chantier occidental au prix où est la main d'oeuvre.
Un autre, assemblé, était dans le hangar pour les mesures de coque, un troisième tout juste sorti du moule à l'extérieur, deux au moins sont déjà opérationnels dans la région de Moscou.
Le chantier, qui ne dispose que de deux emplacements dans le hangar et produit deux types de bateau, doit stocker un max à l'extérieur, boulot supplémentaire pour la remise en condition des moules, heureusement, de juin à août, il fait très beau dans la région.
La finition laisse à désirer, le bateau sortant d'usine est à peu près dans l'état habituel de Moutonne ou du Speculation que Koch a fourgué en Pologne...
Le bateau a été testé pour la flottabilité, et il supporte un homme debout sur le rouf sans perdre sa stabilité. Le jaugeur russe qui a procédé à l'opération me fait d'ailleurs remarquer que pour remplir les conditions de la règle 07.02, il faut bien plus que le simple respect de 07.01 (le poids + 51 kg), mais ça je le savais déjà...
Deuxième partie de l'expédition, il y avait un deuxième croiseur Colt 550 à jauger, en fait de pétard il était mouillé, bateau pas terminé, et le seul croiseur que j'ai trouvé sur ma route n'était pas de ma compétence...