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plans d'autoconstruction

Publié : 18 janv. 2006 17:47
par cperrier
Bonjour tout le monde,

Petite question : connaissez vous ce site ? Une des rares à fournir des plans de construction amateur dont un petit croiseur : le pilgrim 590. Qu'en dites vous ?

A noter aussi le cralya 630 aussi.

http://www.nyd.da.ru/

Re: plans d'autoconstruction

Publié : 18 janv. 2006 17:58
par Pierre-Jean DELPEUCH
C'est plutôt joli :D

Le pilgrim 590 à l'air sympas, ces formes semblent plus être faites pour la balade que la régate (ce n'est qu'une impression mais en plus 870kg pour 20m²)

Le cralya 630 à l'air plus sportifs par contre je suis un peu surpris par l'inclinaison de la quille qui part en avant, je n'avais jamais vu ca avant :shock:

Re: plans d'autoconstruction

Publié : 18 janv. 2006 18:22
par Denis
DELPEUCH a écrit :Le cralya 630 à l'air plus sportifs par contre je suis un peu surpris par l'inclinaison de la quille qui part en avant, je n'avais jamais vu ca avant :shock:
J'ai vu ça sur un mini sur le port de la trinité, impressionnant ! On a du mal à comprendre à quoi ça sert, mais il y a surement une explication très "scientifique" :sm49: Est-ce que Renan va également inverser son appendice ?

Publié : 18 janv. 2006 19:58
par Jean (Grangibus)
Tourner son apendice signifie-t-il virer jaquette ? Y va pas aimer le Renan.

Publié : 18 janv. 2006 21:29
par ROBERT Renan NED17
Tu sais ou tu peux tu le mettre mon appendice!

Publié : 18 janv. 2006 21:36
par ROBERT Renan NED17
L'appendice inverse, c'est pour avancer le centre de gravite du bulbe et conserver un centre anti - derive recule.

Il y a un bateau flush deck qui avait ete mis en avant dans les magasines de voiles francais. Il est produit en asie avec le nouveau requin.

Une telle geometrie rendrait l'a quille plus efficace au pres.

Publié : 18 janv. 2006 21:48
par Phil de Troy
En aviation, certains ont cru il y a une vingtaine d'années à un gain en performances. Pas convaincant, le dispositif ne s'est pas généralisé.

Sur nos voiliers, j'y vois un avantage et un inconvénient, à vous de choisir en fontion aussi des caractéristiques de votre plan d'eau favori.

L'avantage, c'est que la construction d'un Micro rapide implique beaucoup de surface à l'arrière (donc de poids de matériau), ainisi bien sûr que le oids de l'équipage, alors même que le centre de carène est très proche de l'avant du bateau. Dès lors, pour éviter l'enfoncement axecssif, on doit placer le lest plutôt en avant du puits de dérive, même les "gros culs" genre Microsail n'y échappent pas. Alors, si on incline la dérive vers l'avant, on peut avancer le lest sans devoir en mettre une partie dans la coque.
Et même... si on remonte une dérive lourde, on recule le centre de gravité, effet recherché au portant. Notez au passage, une dérive pivotante recule le poids avec bien plus d'efficacité.

L'inconvénient, en cas de prolifération de végétation sur le plan d'eau, une dérive avec flèche inversée est particulièrement efficace pour en prélever des échantillons, compromettant totalement les avantages théoriques du dispositif.

Publié : 18 janv. 2006 21:51
par Lezig
Renan a écrit :ll y a un bateau flush deck...
Image
Ionic 39, plan Vaton. On remarque l'appendice étrange...

Publié : 18 janv. 2006 23:55
par ASTIC'EAU
Phil de Troy a écrit : L'incionvénient, en cas de prolifération de végétation sur le plan d'eau, une dérive avec flèche inversée est particulièrement efficace pour en prélever des échantillons
Tu n'envisages pas les filets dérivants de pêche que l'ont trouve en Bretagne Nord et ailleurs!!! :oops: Ca doit être un régal...

Publié : 19 janv. 2006 8:32
par Phil de Troy
Au retour des Açores en 1999, j'ai heurté une grume à 12 noeuds. Le bateau était une solide construction alu de 1976, et la quille une classique trapézoïdale avec bord d'attaque à 45° et bord de fuite vertical. Une horreur du point de vue de la dynamique des fluides, mais elle a très proprement repoussé l'intruse vers le bas, protégeant au passage le safran.
Aujourd'hui, on construit pour ces courses des quilles verticales avec un bulbe proéminent, et on attend avec angoisse les mauvais coups du sort...

Publié : 19 janv. 2006 9:55
par Jean (Grangibus)
Phil de Troy a écrit :... les mauvais coups du sort...
Quand le hareng sort, les quilles plient, c'est bien connu

Publié : 19 janv. 2006 13:07
par MisterBed
En dériveur, il est fréquent de positionner la dérive avec de l'inclinaison en avant, cela aide à ramener le centre de dérive plus en avant lors des bords de près par petit temps. Il n'est pas question de jouer sur le poids de lest qui n'existe pas dans ces appendices. Par contre, sur nos machines, une dérive lestée pivotante peut savèrer efficace et permettre de reculer sans casse (à part le bout de maintien, voir sur clam clit autolarguable sous pression) lorsque une "grume" ou un tonneau de calva choisissent de croiser votre route sournoisement, saloperie va !

Dommage de n'avoir pas pu le recupèrer, ce tonneau... :sm18:

Publié : 01 avr. 2007 19:16
par jonasvoile
certains mini sont équipée d'une quille 3D, basculement latéral classique, plus basculation longitudinal avec systéme permettant de harder le bulbe "horizontal" (ce qui permet d'avancer ou de reculer le centre de gravité du bateaux (efficacité ? à comparer aux matossage et au balast)
plus un réglage de l'incidence du voile de quille (pivotement du voile de quille "vertivalement" permettant l'amélioration de l'écoulement des filets d'eau sur le voile de quille )

Publié : 02 avr. 2007 9:29
par MisterBed
Ouais, ouais ... L'avantage théorique n'est pas contestable, de nombreuses études et de multiples essais en bassins de carènes prouvent de l'efficacité de la chose. Maintenant, je rentre de Saint Nicolas de la Grave, épreuve officielle du calendrier micro et là, je me dis : si j'avais dû jouer avec tous ces réglages après chaque passage de bouée, je crois que je n'aurais pas eu le temps de m'occuper de mes voiles ... Et qui qu'est le plus important ? Un voilier qui avance ou un super voilier parfaitement réglé et optimisé qui scotche à chaque virement ou passage de bouée ?

Bref, tout ceci est bien compliqué pour être appliquable sur nos micros, essentiellement du fait des parcours très courts que nous enchaînons. Eventuellement pour les Grandes courses de microcup, et encore. Est-ce que le jeu en vaut la chandelle, comparé à une coque bien dessinée et un équipage qui connaîtra d'autant mieux son bateau qu'il est simple pour le faire marcher au mieux le maximum du temps ?

Publié : 02 avr. 2007 9:49
par Phil de Troy
Les solutions qui marchen en course au large ne sont pas nécessairement adaptées au Micro...
Jai navidué sur un mini qui avait terminé troisième en 1977. base de triangle avant 1,80, LP 4,50, et un bas-étai en prime. ajoutez à celà un safran limité à 25° histoire d'empêcher le barreur de freiner le bateau inutilement... imaginez un virement de bord dans ces conditions...