Go 550
Modérateur : jerodada
- Phil de Troy
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La couleur du mât lui va à merveille...
Petit souci...
Je comprends parfaitement le souci du chantier de faire connaître son produit, mais cela expose les propriétaires à la rage taxatoire de certaines fédérations (FFVoile, 16,77 € par an, mais en Belgique 40 € et aux Pays-Bas, 250 €)...
Y a du laisser-aller, aucun des deux ne figure sur la liste publiée sur go-neptune.org
Petit souci...
Je comprends parfaitement le souci du chantier de faire connaître son produit, mais cela expose les propriétaires à la rage taxatoire de certaines fédérations (FFVoile, 16,77 € par an, mais en Belgique 40 € et aux Pays-Bas, 250 €)...
Y a du laisser-aller, aucun des deux ne figure sur la liste publiée sur go-neptune.org
Merci d'être venus si nombreux régater en Belgique depuis plus d'un tiers de siècle !
Mon (vieux) site Web personnel - Les pages de mon Micro -
Quelques pages techniques Micro - Mes dernières aventures océaniques
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- Denis
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Dans le dernier Voile Magasine, une "rumeur" se confirme. Le Go 550 n'est plus construit à Marans mais en Tunisie, probablement pour baisser les coûts de production (c'aurait été bien de répercuter sur le prix ). Il semble également que la technique de construction ait changé. Le bateau était auparavant construit en "sandwich verre/mousse PVC infusé sous vide". Il est maintenant construit de façon plus classique en "stratifié monolithique en voie humide". Il serait intéressant de savoir combien de Go ont été construits selon le premier procédé, et si c'était un réel avantage (rigidité, solidité, ...). Enfin, une information un peu déroutante, le magasine fait référence au chantier "Indigo Yacht" au lieu de "Go Yachting". Cherchez l'erreur ?
Il est très regrettable qu'en tant qu'assocation de classe, nous n'ayons aucune information sur le dévellopement de ce bateau (nombre de bateaux vendus, identité des propriétaires, évolution des méthodes de production, ...). On se prend parfois à réver d'un constructeur comme Philéas qui soutient activement l'association des propriétaires d'Open (5.70 et maintenant 5.00), avec le résultat remarquable que l'on connait...
Il est très regrettable qu'en tant qu'assocation de classe, nous n'ayons aucune information sur le dévellopement de ce bateau (nombre de bateaux vendus, identité des propriétaires, évolution des méthodes de production, ...). On se prend parfois à réver d'un constructeur comme Philéas qui soutient activement l'association des propriétaires d'Open (5.70 et maintenant 5.00), avec le résultat remarquable que l'on connait...
Denis, j'ai la réponse à une question !
Eric Roger (le constructeur) avait un problème de confusion avec le nom GO-CATAMARAN. Exemple : lorsque j'ai acheté le mien, il m'a fallu un moment pour faire comprendre à l'administration suisse que mon "GO-CATAMARAN" n'avait... qu'une coque ! C'est pour éviter cela que le bateau est construit sous le label "INDIGO", nom choisit il y a un an déjà.
Pour le matérieau de construction, c'est un spécialiste qui a été étonné de la grande rigidité de mon voilier (technique "sous vide"), mais je sais aussi que le coût de fabrication était extrêmement élevé. Dès que je vois un "nouveau" GO (technique "classique"), je fais un test comparatif !
Je trouve regrettable qu'il y ait une aussi mauvaise communication entre le chatier et l'association Go-Neptune. Ce bateau peut, à mon avis, encore bien évoluer (le mien a encore quelques défauts). Mais pour cela, il faut l'aide des navigateurs, donc de l'association.l
Eric Roger (le constructeur) avait un problème de confusion avec le nom GO-CATAMARAN. Exemple : lorsque j'ai acheté le mien, il m'a fallu un moment pour faire comprendre à l'administration suisse que mon "GO-CATAMARAN" n'avait... qu'une coque ! C'est pour éviter cela que le bateau est construit sous le label "INDIGO", nom choisit il y a un an déjà.
Pour le matérieau de construction, c'est un spécialiste qui a été étonné de la grande rigidité de mon voilier (technique "sous vide"), mais je sais aussi que le coût de fabrication était extrêmement élevé. Dès que je vois un "nouveau" GO (technique "classique"), je fais un test comparatif !
Je trouve regrettable qu'il y ait une aussi mauvaise communication entre le chatier et l'association Go-Neptune. Ce bateau peut, à mon avis, encore bien évoluer (le mien a encore quelques défauts). Mais pour cela, il faut l'aide des navigateurs, donc de l'association.l
- Denis
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Le problème, c'est qu'Indigo Yacht existe déjà, voir ici, mais ça ressemble plus à une entreprise de "transport" (mise à disposition de skippers). Il n'y a aucune indication le site de Go-Catamaran. A noter également que la version "club" qui semble abordable financièrement (14500 €, voir VM) n'est pas mentionnée. Il aurait été intéressant de connaître sa configuration.
En effet, le manque de communication est très regrettable pour nous qui nous sommes pas mal investit dans cette association. On a vraiment le sentiment de ne pas être suivit...
En effet, le manque de communication est très regrettable pour nous qui nous sommes pas mal investit dans cette association. On a vraiment le sentiment de ne pas être suivit...
Le Site du constructeur est totalement à la traîne ! Il à fallu 10 mois pour que le bateau que j'ai acheté soit noté comme "vendu".
Il est tout à fait possible que le nom "INDIGO" n'ait toujours pas été déposé oficiellement. J'ai le souvenir d'un chantier très sympathique... mais passablement "bordélique" à ces heures !
Il est tout à fait possible que le nom "INDIGO" n'ait toujours pas été déposé oficiellement. J'ai le souvenir d'un chantier très sympathique... mais passablement "bordélique" à ces heures !
- Phil de Troy
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Faut pas se faire d'illusions, avec le coût salarial en europe de l'Ouest, il est illusoire de vouloir produire un Micro en série à moins de 20.000 EUR (procédés classiques) ou 25.000 EUR (hi-tech)...
Alors, faut délocaliser. Ce que Jeanneau avait déjà fait il y a une dizaine d'années pour le Microsail, ce que fait Sailart, ce que fait Christian Falb pour ses L'Arte.
A départ, Go-Catamaran pensait utiliser un créneau différent : produire, même sans commande, des bateaux simples, pour occuper son personnel en période creuse, plutôt que de le mettre au chômage technique (comme Soubise Catamarans avec l'Agrion 6,50). Mais pour le client, si le prix peut être attractif, si parfois on sort un bateau tout fait du stock, le plus souvent, le chantier ne peut même pas s'engager sur la date de livraison. En période prospère pour les grosses unités, on peut attendre plus d'un an.
Alors s'il y a beaucoup de demande, le chantier doit créer une unité de production indépendante, mais alors les prix de vente sont au niveau normal, et il est difficile de s'imposer si le créneau commercial (comme le nôtre) est surencombré de bateaux d'occasion dans un état raisonnable trois fois moins chers.
Donc il faut délocaliser, et effectivement, les pays de l'Est, fraîchement entrés dans l'UE, sont intéressants, mais dorénavant à court terme, on pense que le coût salarial approchera 80% du nôtre en quelques années, la Pologne est déjà hors jeu. Ajoutez les frais de transport, y a plus rien à gagner.
Donc, on se rabat sur la Tunisie, stabilité politique, bas salaires... Et c'est d'autant plus facile qu'un Micro est transportable, on peut envisager un transport sans camions spécialisés...
Alors, faut délocaliser. Ce que Jeanneau avait déjà fait il y a une dizaine d'années pour le Microsail, ce que fait Sailart, ce que fait Christian Falb pour ses L'Arte.
A départ, Go-Catamaran pensait utiliser un créneau différent : produire, même sans commande, des bateaux simples, pour occuper son personnel en période creuse, plutôt que de le mettre au chômage technique (comme Soubise Catamarans avec l'Agrion 6,50). Mais pour le client, si le prix peut être attractif, si parfois on sort un bateau tout fait du stock, le plus souvent, le chantier ne peut même pas s'engager sur la date de livraison. En période prospère pour les grosses unités, on peut attendre plus d'un an.
Alors s'il y a beaucoup de demande, le chantier doit créer une unité de production indépendante, mais alors les prix de vente sont au niveau normal, et il est difficile de s'imposer si le créneau commercial (comme le nôtre) est surencombré de bateaux d'occasion dans un état raisonnable trois fois moins chers.
Donc il faut délocaliser, et effectivement, les pays de l'Est, fraîchement entrés dans l'UE, sont intéressants, mais dorénavant à court terme, on pense que le coût salarial approchera 80% du nôtre en quelques années, la Pologne est déjà hors jeu. Ajoutez les frais de transport, y a plus rien à gagner.
Donc, on se rabat sur la Tunisie, stabilité politique, bas salaires... Et c'est d'autant plus facile qu'un Micro est transportable, on peut envisager un transport sans camions spécialisés...
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- Denis
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En effet ! Une petite anecdote au passage (je révèle pas tout d'un coup, faut en garder sous le coude )Baudet Roger a écrit :J'ai le souvenir d'un chantier très sympathique... mais passablement "bordélique" à ces heures !
Après avoir prété mon bateau pour le moule du Go, il devait m'être rendu réaccastillé (c'etait la moindre des choses). Je vais chercher la bête au chantier (plusieurs semaines de retard), et là surprise, le bateau est toujours désossé. Régate à Maubuisson le week-end suivant, donc je décide de tout reposer moi même et demande à voir l'accastillage. Après quelques recherches dans les différents recoins du chantier, le patron trouve une boîte remplie d'accastillage en vrac. Je vérifie si tout est bien là, mais certains taquets coinceurs ont disparus, ceux à roulement sont démontés (des billes partout, impossibles à remonter car bien sûr il en manque), la plaque constructeur restera désespéremment introuvable. C'est clair qu'ils ne risquaient pas de le ré-accastiller, vu qu'ils n'avaient rien noté en le démontant et tout foutu en vrac dans une boîte... Lorsque je fais part de mon mécontentement, le patron m'indique d'un ton sans appel que c'est son fils qui a démonté le bateau, du style "faut pas toucher à la famille...".
Sympathique en effet
Allez, si vous êtes gentils, je vous raconterai la suite (mes hémoroÎdes vont mieux, merci...)