Pourquoi 18m2 50 ?
Modérateur : jerodada
Pourquoi 18m2 50 ?
Pour vous, cela peut paraître évident. Pour moi, ça ne l'est pas !
Mes voiles sont totalement "réglementaires" par rapport à la norme micro. Quand le vent se lève, je trouve mon bateau sûr et bien équilibré.
Par petit temps par contre, j'ai l'impression que le voilier supporterait plus de toile.
A cette question, Eric Roger de chez Go-Catamaran, me répond :
"concernant le mat la jauge micro interdit plus de toile mais rien n'interdit
plus un mat plus grand et plus de toile environ 15% maxi".
Alors... pourquoi 18m2 50 ?
Mes voiles sont totalement "réglementaires" par rapport à la norme micro. Quand le vent se lève, je trouve mon bateau sûr et bien équilibré.
Par petit temps par contre, j'ai l'impression que le voilier supporterait plus de toile.
A cette question, Eric Roger de chez Go-Catamaran, me répond :
"concernant le mat la jauge micro interdit plus de toile mais rien n'interdit
plus un mat plus grand et plus de toile environ 15% maxi".
Alors... pourquoi 18m2 50 ?
- Phil de Troy
- Messages : 3424
- Inscription : 24 déc. 2003 0:38
- Prénom : Philippe
- Bateau : Micro Proto Shanta
- Localisation : Seneffe (BEL)
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Il faut, pour pouvoir autant que possible régater à armes égales, avoir des bateaux équivalents, à défaut d'être identiques.
Lorsque la règle a été écrite, la surface maximum des bateaux existants était de 18,50 (Corsaire par exemple), et des architectes consultés à propos de leurs intentions dans le cadre de la nouvelle jauge confirmaient que c'était une bonne limite.
Il est vrai que pour naviguer sur les lacs de montagne, on est un peu sous-toilé, par contre en mer on est parfois à la peine. Inévitable.
En dehors du cadre de la compétition, tu peux bien entendu augmenter la surface.
Il n'y a guère de place pour un génois beaucoup plus grand, le haubannage empêche d'utiliser correctement un génois classique à 150% du triangle avant (environ 10 m2).
Pour la grand-voile, il y a toujours la possibilité, sans changer le mât, de donner beaucoup plus de rond à la grand-voile, en l'équipant d'un plus grand nombre de lattes, forcées au moins dans le haut (on peut ainsi monter à 14,5 m2).
Allonger le mât, c'est sortir du cadre dans lequel la sécurité du bateau est définie. Le centre de gravité remonte, on perd en stabilité, même quand on utilise les voiles classiques.
Là où on peut sans grandes modifications gagner énormément de surface, c'est en adoptant le GRAND spi asymétrique (26 à 30 m2). Un grand bout-dehors et une drisse sans soute pas en tête de mât, mais au moins 60 cm au-dessus du capelage d'étai...
La Suisse avait, il y a une dizaine d'années, tenté l'expérience du Micro Open avec une surface de voile plus généreuse, et au niveau de la compétition, la flotte a éclaté entre Open et protos orthodoxes, deux ans plus tard, ce pays disparaissait du paysage Micro...
Lorsque la règle a été écrite, la surface maximum des bateaux existants était de 18,50 (Corsaire par exemple), et des architectes consultés à propos de leurs intentions dans le cadre de la nouvelle jauge confirmaient que c'était une bonne limite.
Il est vrai que pour naviguer sur les lacs de montagne, on est un peu sous-toilé, par contre en mer on est parfois à la peine. Inévitable.
En dehors du cadre de la compétition, tu peux bien entendu augmenter la surface.
Il n'y a guère de place pour un génois beaucoup plus grand, le haubannage empêche d'utiliser correctement un génois classique à 150% du triangle avant (environ 10 m2).
Pour la grand-voile, il y a toujours la possibilité, sans changer le mât, de donner beaucoup plus de rond à la grand-voile, en l'équipant d'un plus grand nombre de lattes, forcées au moins dans le haut (on peut ainsi monter à 14,5 m2).
Allonger le mât, c'est sortir du cadre dans lequel la sécurité du bateau est définie. Le centre de gravité remonte, on perd en stabilité, même quand on utilise les voiles classiques.
Là où on peut sans grandes modifications gagner énormément de surface, c'est en adoptant le GRAND spi asymétrique (26 à 30 m2). Un grand bout-dehors et une drisse sans soute pas en tête de mât, mais au moins 60 cm au-dessus du capelage d'étai...
La Suisse avait, il y a une dizaine d'années, tenté l'expérience du Micro Open avec une surface de voile plus généreuse, et au niveau de la compétition, la flotte a éclaté entre Open et protos orthodoxes, deux ans plus tard, ce pays disparaissait du paysage Micro...
Dernière modification par Phil de Troy le 13 juin 2005 16:49, modifié 2 fois.
Merci d'être venus si nombreux régater en Belgique depuis plus d'un tiers de siècle !
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- Denis
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Illustration :Phil de Troy a écrit : Pour la grand-voile, il y a toujours la possibilité, sans changer le mât, de donner beaucoup plus de rond à la grand-voile, en l'équipant d'un plus grand nombre de lattes, forcées au moins dans le haut (on peut ainsi monter à 14,5 m2).
Voir le site du Windjammer
J'ai hâte de voir des photos du Go overboosté
- Phil de Troy
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Ca, c'était pour la GV, pour ce qui est du spi asymétrique... les Russes ont expérimenté le turbo sur un Marlin,
... on ne voit que le bout-dehors, malheureusement on ne trouve pas de photos de l'engin au surf sous asymétrique au pied du Kremlin (mais d'autres choses qui prennent le vent, pour les initiés...)
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Merci d'être venus si nombreux régater en Belgique depuis plus d'un tiers de siècle !
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Voui, voui,... même que si je me rappelle bien, la paire était plus symètrique qu'asy....Phil de Troy a écrit : ... on ne voit que le bout-dehors, malheureusement on ne trouve pas de photos de l'engin au surf sous asymétrique au pied du Kremlin (mais d'autres choses qui prennent le vent, pour les initiés...)
Ils sont forts, mais ils sont forts...
Comment faites-vous pour avoir un savoir pareil !
En tout cas, merci pour vos réponses.
Perso, je n'ai pas l'intention de changer de voilure, car lorsque ça souffle, le bateau est bien équilibré. Le Lac Léman n'est pas ce qu'on peut appeler "un lac de montagne" et il peut y avoir de sacrés coups de vent (Euh, de la pétole aussi d'ailleurs, c'est pour cela qu'on a toujours un tire bouchon et quelques bouteilles quand ça survient, faut être prévenant).
De plus, dans 15 jours, c'est en Méditérranée que je vais avec mon Go. C'est promis, je vous raconterai !
Comment faites-vous pour avoir un savoir pareil !
En tout cas, merci pour vos réponses.
Perso, je n'ai pas l'intention de changer de voilure, car lorsque ça souffle, le bateau est bien équilibré. Le Lac Léman n'est pas ce qu'on peut appeler "un lac de montagne" et il peut y avoir de sacrés coups de vent (Euh, de la pétole aussi d'ailleurs, c'est pour cela qu'on a toujours un tire bouchon et quelques bouteilles quand ça survient, faut être prévenant).
De plus, dans 15 jours, c'est en Méditérranée que je vais avec mon Go. C'est promis, je vous raconterai !
- ROBERT Renan NED17
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