Aucune descente n'est rigoureusement étanche, mais la vitesse à laquelle l'eau rentre permet en général de reprendre la situation en main longtems avant que le bateau soit rempli.
Nous avons essayé de renforcer la sécurité depuis 1992, notamment en définissant au mieux comment interpréter la règle plutôt vague de "construction étanche et solide"
Une étanchéité absolue est requise :
- en avant du mât, à l'exception des abords immédiats du pied de mât
- pour toutes les surfaces immergées durant les tests de stabilité, et jusque 10 cm au-dessus de la surface de l'eau pendant ces tests.
Nous avons également insisté sur le fait que le bateau devait pouvoir être manoeuvré avec les capots fermés, et une fois ceci acquis, nous avons permis aux comités de course d'imposer la fermeture en navigation, il reste néanmoins une tolérance logique, une ouverture de courte durée pour extraire une voile, un cordage, un outil, ou les gilets de sauvetage.
L'étanchéité "relative" de la zone permet de laisser passer par la fente les drisse et écoutes de spi.
La flottabilité effective est quasi impossible à vérifier. Il faut savoir notamment que le volume propre d'une coque en sandwich n'est pas à négliger dans le volume total. Malheureusement le Neptune est en monolithique. Avec 591 litres minimum de volume de flottabilité correct (selon le poids à vide), il reste au moins un peu de plastoche hors de l'eau, pas toujours facile à repêcher, mais ça coule pas.
Tout mettre sous les couchettes, c'est rendre le bateau très instable quand il est rempli. Trop à l'arrière, c'est des bateaux qui flottent avec le cul en l'air, remarquez, s'il y a de bons taquets d'amarrage, ça se remorque proprement dans cette position.
Ne pas négliger de remplir tout le volume inutile dans l'étrave.
Une bonne ceinture haute, 10 cm sous le liston, assure une très bonne stabilité du bateau rempli.
Une référence :
http://www.detroy.org/techniquemicro/mi ... ilite.html