Suivez les JO

[Fred]

Pour suivre les JO quelques liens utiles :
le site de l'équipe de France avec un résumé chaque jour
le site de l'ISAF en anglais seulement avec des infos sur tous les concurrents
le site de france 2 avec des infos sur tous les sports
le site officiel des JO en français !
Le top : 12 chaines TV dispo sur le net (réservé aux abonnés haut débit)
et si ça ne marche pas (toujours haut débit) : 12 chaines dispo
Les régates débutent à 7h00. Depuis le 13 août les Medals Races (courses des médailles, elles sont ouvertes aux 10 premiers du classement et comptent double en pts) sont retransmises sur les 2 sites précités. Bonnes régates

[Fred]

Et les Medals Races sont retransmises sur France 2/3, en direct à partir de 7h00.
Hier, c'était les Finn avec le bronze de FLORENT et aujourd'hui le 470 hommes avec également le bronze (la manche complète a été retransmise)
Par contre la TV ne retransmet pas les Medals Race où il n'y a pas de français et il faut alors se rabattre sur le net

[Paul Crubillé]

A voir, la video du futur bateau olympique pour le match racing féminin:

http://www.elliott-marine.com/e6.html#video

Comme l'impression, qu'en venant du micro, on ne serais pas trop dépaysé dessus. D'ailleurs, c' est la version open d'un 590 qui ressemble furieusement à un micro un peu étiré.

[Phil de Troy]

Sans rire... tous les 4 ans, l'ISAF envoie une demande à la classe pour proposer un support Olympique.

Ce serait très bien pour nous faire connaître, mais il faudrait pouvoir choisir un monotype existant, seuls les Russes ont la capacité de production.
Peut-être l'Europa 3 de Bruno, s'il y a une perspective raisonnable qu'il puisse être reproduit rapidement à une trentaine d'exemplaires identiques. Pourquoi pas la fois prochaine ?

Encore que, je parle par exemple pour toi et moi, on n'a guère besoin d'équipages de ce niveau dans la classe, ce serait dissuasif pour beaucoup d'autres.

[Paul Crubillé]

Certe, on a assez de travail à faire pour suivre les mecs qui vont plus vite que nous sans même qu'ils courent derrière les filles ...

Je trouvais surtout que ces bateaux au goût du jour, en tout cas du point de vue de l'ISAF, et décrit comme "physique" voire fun par les commentateurs avaient une formule longueur/masse/voilure voisine des micros, et qu'il ne s'agissait pas de luges surtoilés et plus de bateaux étroits et lestés.

Mais peut-être que l'ISAF est plutôt conservateur, et que les commentateurs sont prêt à dire "amen" du moment que cela vient de l'olympisme.


Pour l'Europa, j'aime bien mon bateau, et je trouve qu'il marche bien (sinon, il faudrais nous attendre pour lancer la manche suivante), mais je ne suis pas sur que "le marché du proto" n'attende que lui. Par contre, je me demande si une version "régate" ou plutôt un convertible (conforme en stabilité à 450 kg et habitabilité régate) n'aurais pas une niche plus large (pour avoir essayé, Je ne trouve pas que le comportement soit altéré quand le bateau porte 100kg de plus, ce qui certes ne mesure pas les performances dans cette config).

Il suffit de 2 ou 3 cm de plus en hauteurs de bordés et de 2 ou 3 cm de rehausse du rouf (au moins au dessus des 0,3 m2 et quelques boulons bien placés (et bien scellés) pour adapté le lest en fonction de la config.

[Phil de Troy]

Le convertible existe...
Trois MicroS 18 croiseurs ont été convertis en Régate, un d'entre eux a même tenté l'aventure en Proto
Le Dotan/Bobsail a été conçu dès le départ comme convertible, le Proto (LAT-148 Skorpions) a tout le lest dans la quille et ne peut pas la relever, le Régate (FRA-34999 Nereid, RUS-59 Igrushetchka) a 90 kg dans la coque, et peut naviguer avec la quille partiellement relevée. Nereid avec la quille basse et le poids de 15 kg appliqué à 7,70 du pied de mât passait la stabilité d'un croiseur, sans ajouter les 20 kg requis.
Sur les bateaux de série, le logement du lest permet de moduler celui-ci en fonction de la configuration, et il avait été convenu que le pont serait monolithique autour du pied de mât, permettant le cas échéant de passer un mât traversant plus léger sur une version "proto performance".
La version Dotan Evolution construite en Allemagne sera d'abord présentée en configuration Croiseur.
Bien entendu, le bateau présente dès le départ des volumes d'emménagements conformes aux spécifications des croiseurs.

[PETIT MIMI]

Bonjour,

Je ne comprends pas: Nereid ne serait il pas un "Régate" Mat 8,2 et non 7.6
La fiche HN donne BOBSAIL: Guidant 7,6 Bordure 2.45. ce qui laisse supposer un mat est plus long que le guindant.

A ma connaissance, se sont les croiseurs qui ont le mat à 7,6ml
Ou bien la charge ne serait elle pas appliquée en bout de mat?

A+

Régis

[Phil de Troy]

Je précise, le bateau est le premier réalisé selon le concept du convertible.

Lors du Championnat du Monde 2005, je disposais d'un exemplaire en configuration Proto (Skorpions) et d'un en configuration Régate (Nereid). Mais comme on ne disposait pas d'un mât de croiseur, on n'a pas pu le tester dans cette configuration.
J'ai donc, après avoir effectué le test en tête de mât (où il relevait plus de 12 kg), refait le test en appliquant le poids à une hauteur correspondant au mât maxi de croiseur, et là il relevait 15 kg, mais avec le lest du régate, on peut en déduire qu'avec 20 kg de lest supplémentaire, il passerait aussi ce test sans soucis, mais contrairement à la configuration Régate où le lest pouvait être partiellement relevé, la configuration Croiseur doit naviguer dérive basse.

A noter que ce test a été fait à la demande du constructeur, chaque bateau "convertible" doit avoir un certificat (et donc être incliné) dans la configuration réelle de course...

[Paul Crubillé]

On dérive, on dérive...

Et avec cette double mesure, Phil peut déterminer le couple de redressement réel du bateau!.

Je trouve:

C = ( L . P**2 + L. P . d ) / d

avec L la longueur entre les 2 points de mesure,
P le poids appliqué en tête,
d la différence de poids (le poids ajouté)

Si on prend 1 kg, c'est encore plus pratique.

C = L . P**2 + L. P

On a besoin ni du poids du bateau, ni de la longueur du mat! Ou je me goure?

[Phil de Troy]

Y a de l'idée, mais le problème est la précision des mesures. Quand tu sais comment varie la stabilité pour quelque fractions de degré de gîte autour de 90°, tu te rends vite compte que l'erreur dans le calcul est énorme.

Ceci dit...
Le poids du bateau doit être connu
Le poids appliqué peut être connu, mais la mention "10° / 15° relevés" suffit sur le certificat de jauge
Le bras de levier n'est pas connu.

• Le centre de carène à 90° est situé quelque part sous le pont, mais la position réelle dépend de la pente des bordés (le Shanta est à 45°, ce n'est pas vraiment comme un Corsaire)
• La distance entre le niveau du pont (par convention, le livet de pont) et le pied du mât est inconnue
• La distance entre le pied du mât et la marque de jauge inférieure est inconnue
• La distance entre les marques de jauge est connue (P)
• La distance entre la marque de jauge supérieure et la tête de mât est inconnue.

Petit raccourci

• Pour les bateaux de série, la longueur maximum du mât est connue. Ce qui n'empêche pas un jaugeur d'établir un certificat mentionnant : "ML <= 8,20 / 7,70 ? OUI"
• et la hauteur du livet au pied de mât est fixée par la construction... mais n'est pas connue non plus

Quant à la position du centre de carène, le calcul trop souvent théorique fait par l'architecte sur base du plan de carène est souvent parasité par des volumes qui agissent tant dans un sens que dans l'autre. C'est ainsi qu'un Europa comme le tien commence à s'appuyer sur le rouf et ne remplit presque pas le cockpit (caissons volumineux), alors qu'avec une carène identique, l'Europa 2 peine à passer ce test, pour cause de caissons sans volume et de rouf étroit...